Rien de telle que de la couleur pour fêter le printemps plus particulièrement Floréal qui s’est déroulé dimanche dernier sur le site de l’ancienne école du Phény. A la même époque que d’habitude avec quasiment le mêmes personnes, la poésie est à l’ordre du jour, installée pendant quelques heures au sommet au propre comme au figuré de l’écart gérômois. Les organisateurs regroupés autour du président François Gegout ont souhaité mettre l’accent sur la ou les couleurs de la vie et la montagne avec pour débuter la rencontre un « blind test », en français dans le texte un « test à l’aveugle » proposé par Daniel Génatio et son piano à bretelles. Une couleur pour une note ou plusieurs. Non seulement il fallait avoir l’oreille parfaite mais aussi une profonde connaissance de la palette…enfin, ce ne fut pas si dur !
Et puis la demie journée, avant de mettre les pieds sous la table afin de déguster un mouton rôti à la broche tel un méchoui, a permis à tout le petit monde réuni pour Floréal de célébrer les beaux jours : en tout cas ce qu’on pouvait en espérer. En clamant haut et fort « Les Yeux d’Elsa » de Louis Aragaon, ou encore « A l’encre couleur du temps « de Germaine Beaumont mais aussi « Couleur Café » de Serge Gainsbourg.
Bref, autant de verres et couplets capables de charmer l’assistance qu’elle soit chantante ou écoutante. Floréal était ainsi consommé sans modération.
Pour la petite histoire, le mois de floréal était le huitième mois du calendrier républicain. Il correspondait, à quelques jours près (selon l’année), à la période allant du 20 avril au 19 mai du calendrier cette fois grégorien…Révolutionnaire non !
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