Il est des personnages que l’on croise tous les jours ou presque sans les connaître. Ils sont facilement identifiables par une voix entendue dans un magasin, par une voiture qui traverse la ville et les générations comme si le temps s’était arrêté à l’époque de la construction d’un véhicule en particulier, en l’occurrence d’une 2CV. C’est le cas de Jean-Lou(p) Coignard, plus gérômois qu’un autochtone et plus parisien qu’un titi de Paname, accent à l’appui. Quand il n’est pas installé sur les contreforts de la Rayée il pense à ses bords du lac et quand il n’est pas dans les allées du Racing club de France ou de Roland Garros, ses pensées sont dirigées en direction de la capitale. Quoi qu’il en soit Jean-Lou(p) est une figure locale de père en fils depuis plus de 60 ans, de Citroën en Citroën et de court de tennis en terre battue.
Dans un article de l’Équipe Magazine consacré au tournoi de la porte d’Auteuil qui se déroule actuellement, le journaliste Bruno Garay revient sur l’extraordinaire itinéraire de Benjamin Berthet, capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis dans les années 50, mais surtout vainqueur du tournoi de l’Oflag IV D, une des geôles allemandes en 1941 située au confins de la Saxe et la Silésie. Et sitôt qu’il s’agit de mémoire du tennis international, on fait appel à Jean-Lou(p) Coignard le plus grand collectionneur de matériel et de documents consacrés à l’ancien jeu de paume. Le parigo-gérômois ( ce n’est pas un gros mot) a largement contribué à l’élaboration de l’article à l’instar de quelques documents fournis lors du jubilé consacré au tennis de Gérardmer en mars dernier.
Vosges Info ne pouvait pas passer à coté de cette anecdote pendant les Internationaux de France de Roland Garros sans mettre en exergue le talent de Jean-Lou(p) en qualité de collectionneur et de très bon joueur de tennis pour avoir été classé « Zéro » uniquement sur son coup droit….et son jeu de jambes. Les spécialistes apprécieront ! Jeu, set et match Jean-Lou(p) Coignard !
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