Signe que la rentrée des classes se fait sentir, la cérémonie de la Semptremeye s’est déroulée ce dimanche 25 août à l’hôtel de ville de Gérardmer. Un événement introduit en musique par des élèves de l’Académie Internationale de Musique et l’un de leurs professeurs.
Pour les novices, sachez que cette cérémonie a plusieurs facettes et permet tout d’abord d’accueillir les nouveaux arrivants à Gérardmer. Ils sont 50 cette année et 15 enfants à être venus s’installer (ou à revenir) dans nos montagnes, et à part pour ceux qui opèrent un retour aux sources, le terme « Semptremeye » nécessitait donc un petit éclairage. C’est donc le président de l’Académie de Patois locale qui s’en est chargé. Serge Renou est donc revenu brièvement sur les origines de la Semptremeye, ou plutôt Sembtremeye, la fête patronale ou Saint Barthélémy. Barthélémy qui se disait chez nous « Betremeye. » La Semptremeye est donc une contraction et une déformation de Saint Betremeye.
Les nouveaux arrivants ont également été accueillis par un petit mot du maire Stessy Speissmann qui, aidé des membres du conseil municipal des jeunes, » leur a remis un petit cadeau de bienvenue d’une fameuse marque de linge de maison gérômoise. Le président de l’antenne locale de l’Accueil des villes Françaises a ensuite présenté son association qui œuvre pour l’intégration des nouveaux arrivants à travers de nombreuses activités et sorties. Gérard Martin a rappelé au passage qu’avec 173 adhérents et 11 bénévoles, l’AVF de Gérardmer était la plus importante du grand Est, rien que ça !
Pour conclure, cette cérémonie permet de remettre deux prix à de jeunes Gérômois ou Gérômoises. Commençons avec le Prix Lucien Lévy, décerné chaque année à un élève studieux de CM2 de l’école Jean Macé. Il a été attribué à Cassandra Vichard, un peu impressionnée et qui n’a pas souhaité prendre le micro, on ne lui en voudra pas ! Quant au legs Jean-Baptiste Saulcy (du nom d’un bienfaiteur de Gérardmer né en 1826), il est attribué à une, voire deux jeunes femmes méritantes de 20 ans révolus. Il a cette année été attribué à Louise Masson, actuellement en master MEEF d’Anglais en vue de devenir enseignante. Elle a confié qu’elle espérait pouvoir revenir un jour exercer à la Haie Griselle et c’est bien tout le mal qu’on lui souhaite !
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