C’est un peu l’arlésienne du secteur entre Gérardmer, Granges-Aumontzey, Bruyères et Corcieux. Un véritable triangle des Bermudes à 4 cotés, confirmant qu’il est difficile de boucler la boucle d’un parallélépipède qui n’en est pas un…Allo Papa Tango Charlie….Comme le rappelait Coluche avec délectation, les plaisanteries « les plus courtes sont souvent les moins longues » et c’est à se demander s’ il sortira, un jour, des éléments concrets du dossier enlisé depuis 1988 ou presque, date de la fin de circulation des trains sur la ligne Laveline-Gérardmer. Depuis, les saisons se sont succédées pour aboutir au néant en termes d’évolution de l’emprise SNCF ou Réseau Ferré de France. D’un coté, il y a ceux qui veulent le retour du train et souhaitent conserver l’emprise sur l’ancienne ligne et, de l’autre, les adhérents adeptes de la Voie Verte. Et surtout, au centre, les politiques dont le positionnement est très changeant : on a envie de dire comme d’habitude !
Lors de l’assemblée générale de l’association qui se tenait ce samedi, le président Michel Georges avait pour la circonstance invité ses ouailles, certes, mais surtout les représentants des deux communautés de communes éventuellement concernées. Coïncidence ou pas, la ComCom des Hautes-Vosges venait d’adopter, 2 jours avant la rencontre, la compétence en ce qui concerne la Voire Verte. De leur coté, les Pays de la Déodatie et de Remiremont ainsi que le Département ont validé le possible itinéraire cyclable….les résultats de l’étude seront communiqués aux collectivités territoriales intéressées.
« Tout ça est bien beau » commente Michel Georges »mais l’avancée du dossier est plombée par la fameuse ComCom des Hautes -Vosges et de son évolution. Qu’en sera-t-il dans les mois à venir ? ».
Si le futur de la Voie Verte, pour un investissement de l’ordre de 3 millions d’€ concerne également la région Grand Est, les regards se tournent en direction de la Préfecture des Vosges. Les anciennes communes de la ComCom Gérardmer Monts et Vallées souhaitent sortir du schéma actuel pour revenir à leur base initiale : pour l’instant, pas de réponse favorable de la part du représentant de l’état. Le dossier pourrait évoluer après les élections municipales de mars prochain, surtout quand on sait que le président français Emmanuel Macron n’est pas convaincu par l’organisation territoriale dans le cadre de la loi NOTRe.
Décentralisation « qui disait » ! En attendant toujours pas de Voie Verte, pas de train…pas de bras, pas de chocolat !
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