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dimanche 24 novembre

Élections municipales – les alliances dans l’air du temps

Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi !

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allianceComme le souligne le commentaire posté par Gilles Chipot concernant l’article intitulé « je sais tout, mais je dirai rien », les français en ont marre de la politique, pour déserter les partis et oublier les urnes au moment des grandes élections. C’est ce qui a conduit la prise de l’Élysée par Emmanuel Macron et l’installation du groupe LREM majoritaire à l’assemblée nationale.

Le jeu des questions/réponses est parfois intéressant dans nos colonnes, surtout lorsque les avis se font à visage découvert. L’ancien maire de Gérardmer, Jean-Paul Lambert, a posté un commentaire intéressant, une réflexion sur la vie politique locale….en voici la teneur

« Je n’ai pas de conseil à donner à mes amis, mais je voudrais simplement rappeler le passé qui a montré que la division des forces énoncées plus haut a toujours entraîné l’échec. En 1983 par exemple, j’ai été un des auteurs de cette division, elle a entraîné l’élection de la municipalité Cuny au deuxième tour alors que le total des voix des trois listes de gauche dépassait nettement la majorité au 1er tour. »

L’ancien magistrat met en évidence la division des forces de gauche et une victoire de leurs opposants de l’époque. Compte tenu de l’évolution de la société, peut-être même d’un manque d’implication des français, voire d’un ultra individualisme,  la réflexion est-elle toujours d’actualité ? La question est  au centre des débats et va sans doute dans le sens du rejet de la politique par le peuple. D’ailleurs ne dit-on pas que le scrutin municipal devrait être consacré à la valeur des hommes et des femmes plutôt que privilégier les idéologies ? Trouver la hiérarchie des priorités est forcément un casse tête en cette période de pré-campagne puisque rien n’a débuté, aucune liste n’est déclarée.

Pourtant ne perdons pas de vue  la mission de nos élus locaux. Celle d’être les  mandataires des français et répondre aux besoins de  la communauté en écartant les clivages politiques à la façon des années 70 et surtout en usant quotidiennement du bon sens.  L’expression est lâchée. Le bon sens, contrarié évidemment,  est sans doute au cœur du désamour entre les français et la classe politique. Le bon sens est pourtant ami de la compréhension et de l’écoute confirmant que la proximité entre les hommes et les femmes doit être une évidence : une tolérance. Le reste n’a pas beaucoup d’importance dans nos campagnes.

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