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vendredi 20 septembre

Réforme chômage : les saisonniers de la Mauselaine solidaires du mouvement national

Un impact "désastreux sur le mode de vie et l'économie de certaines régions"

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Pour cette journée de samedi, les saisonniers du domaine skiable alpin de la Mauselaine avaient décidé de participer à leur manière au mouvement de grève national initié par les syndicats FO et CGT des domaines skiables et notamment des remontées mécaniques.

Tous protestent contre la réforme chômage applicable au 1er avril 2020 qui mettrait clairement en péril le travail saisonnier un peu partout dans le pays, les Vosges y compris, cela va sans dire. Ceci étant, à la Mauselaine le personnel saisonnier avait choisi de ne pas rajouter du mal au mal en se mettant en grève, la situation étant déjà assez difficile en raison du manque de neige. Le responsable du personnel, Thierry Blaise et les quelques 35 saisonniers concernés directement par la réforme, ont choisi la sensibilisation du public à travers l’affichage et la tractation sur le site, notamment du côté de la location de ski de la station.

« Ce mouvement a été lancé  au niveau national par les syndicats des remontées mécaniques qui ont la chance d’être structurés et de pouvoir mener ce genre d’actions, c’est pour ça que nous nous sommes rapprochés d’eux, mais ce que nous faisons, nous le faisons aussi pour l’ensemble des saisonniers, car tout le monde sera touché si la réforme est appliquée, c’est tout un fonctionnement qui est menacé » ajoute Thierry Blaise. Concrètement et comme le stipule le tract distribué sur le domaine skiable alpin, avec la nouvelle réforme chômage, le saisonnier devra totaliser 6 mois de travail au lieu de 4 à l’heure actuelle pour prétendre à des droits Assedic… Quasi impossible ! « Et lorsqu’il aura atteint ce seuil au bout de deux saisons, sans allocation entre les deux périodes, son indemnité ne sera plus calculée sur la base de son salaire mensuel mais ramenée au prorata du temps qui lui aura fallu pour remplir cette condition. Par exemple, pour un saisonnier ayant travaillé 4 mois l’hiver (de décembre à mars) et 2 mois l’été (juillet-août), pas d’allocations d’avril à juin et une indemnisation de septembre à novembre basée sur les deux tiers de son salaire (6 mois travaillés sur une période de 9 mois) ! » explique le document.

« Les conséquences risquent d’être désastreuses sur certains foyers, sur le mode de vie et l’économie de  la région. Les personnes qui travaillaient comme saisonniers vont devoir aller chercher du travail ailleurs ou cumuler un troisième emploi… Il y a des négociations qui se poursuivent mais qui n’aboutissent à rien pour le moment » conclue Thierry Blaise. Et si dans 15 jours la situation n’a pas évolué, le mouvement pourrait se durcir…

 

Mauselaine

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