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vendredi 20 septembre

Coronavirus : quelle organisation en Grand Est ?

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microbiologist-1332292_1920Depuis plusieurs semaines déjà, l’Agence Régionale de Santé Grand Est a mis en place une organisation sur le territoire pour préparer le système de santé à d’éventuels cas de coronavirus. Par mesure de précaution, pour faire face à une éventuelle épidémie COVID-19, le Ministère des Solidarités et de la Santé a demandé aux ARS de renforcer cette organisation et de mettre en place une « plateforme de veille et d’urgence renforcée ».

Les objectifs : identifier et organiser les renforts nécessaires au sein de l’ARS, assurer la gestion des premiers cas possibles ou confirmés, et planifier la réponse de la montée en puissance du système de santé.

Quelle est la stratégie régionale mise en place ?

Dans cette première phase « pré-épidémique », la stratégie est de détecter et de prendre en charge le plus précocement possible les cas et les personnes dîtes « contacts » afin d’éviter toute diffusion du virus.

Cela se traduit aujourd’hui par :

 un travail rapproché avec les établissements de santé de la région pour prendre les mesures de protection nécessaires, assurer la sécurité des personnels soignants et organiser la prise en charge des patients ;

 une hospitalisation systématique de tous les cas confirmés dans les établissements de santé de référence ;

 une gestion rapprochée des cas dits « possibles » : en région Grand Est, les cas possibles sont actuellement orientés vers le CHRU de Nancy et les HUS à Strasbourg (les établissements de santé de référence) ;

 une identification et une prise en charge des personnes contacts qui auraient pu être exposées au virus : l’ARS et la cellule régionale de Santé publique France mènent des enquêtes « contact » autour des éventuels cas confirmés.

 une mise à l’isolement à domicile des personnes contacts, durant 14 jours. Pour sécuriser cette prise en charge, un premier niveau de réponse s’appuie sur des établissements de santé de référence, habilités pour le Covid19.

Ce sont les CHU de Nancy et de Strasbourg. Un deuxième niveau vise des établissements de santé qui pourront être mobilisés en seconde intention pour augmenter les capacités des établissements de première ligne, si besoin. Il s’agit des établissements siège de SAMU. Il y en a un par département. D’autres pourront également être mobilisés si cela devait être nécessaire, en fonction de leurs compétences disponibles en infectiologie.

La situation en Italie va-t-elle pousser les autorités sanitaires à faire évoluer cette organisation ?

Le dispositif de gestion des cas possibles va être étendu aux personnes revenant de Lombardie et de Vénétie (Italie) et des autres pays où le virus a effectivement circulé (Chine continentale, Hong-Kong, Macao, Singapour, Corée du Sud). Tout cas confirmé fera l’objet d’une investigation épidémiologique afin de retrouver tous les contacts rapprochés du cas confirmé.

Le public doit-il d’ores et déjà adopter des mesures de précaution ?

Les personnes qui reviennent de ces pays et régions et qui présentent des signes (fièvre ou sensation de fièvre, toux et fatigue) doivent contacter le SAMU Centre 15 pour une évaluation de leur situation. En cas de suspicion, un test sera réalisé. Comme pour l’épisode de grippe saisonnière, les « mesures barrières » (tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, porter un masque, se laver régulièrement les mains avec une solution hydro-alcooliques) sont efficaces.

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