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dimanche 24 novembre

Vers un fiasco électoral ?

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voteEncore quelques heures et on en saura plus sur la destinée des élections municipales. Sur la fréquentation des bureaux de vote, et c’est bien sur ce point précis que le scrutin risque de tourner au fiasco. Le coronavirus covid-19 est bien implanté dans l’hexagone et n’a pas vraiment l’intention de « lâcher » les français ne serait-ce que quelques heures, le temps de déposer son bulletin de vote, dimanche, dans les urnes. On le sait déjà, le taux de participation sera faible avec pour conséquence de « piper » le résultat du premier tour. Quant au second, on ne sait même pas s’il aura lieu, la pandémie aura frappé encore plus en profondeur le pays dans 10 jours.

Comment peut-on en arriver à de telles aberrations alors que ces élections pouvaient être repoussées au mois de septembre, sans engendrer de problèmes structurels majeurs et constitutionnels. Les français sont victimes de l’entêtement des politiques, des responsables des partis toujours dans la spéculation d’une éventuelle prise de pouvoir. Les discussions de l’Elysée jeudi dernier ont été âpres, longues, très tendues. Emmanuel Macron a cédé face à l’exigence de certains responsables politiques nationaux alors qu’on se dirigeait vers une annulation du scrutin. Gérard Larcher, président du sénat, a même parlé d’un « coup d’État » du gouvernement si les élections étaient suspendues. Pourquoi ? Tout simplement parce les opposants aux dirigeants actuels estiment qu’il s’agit d’une manœuvre politique, La République en Marche étant en position instable préférant différer un scrutin incertain pour l’ensemble de ses candidats.

Pour faire court, et de manière un peu triviale en cette période particulièrement glauque, les électeurs se foutent des manœuvres de politique politicienne surtout concernant les municipales. Les français vivent aujourd’hui dans la peur du coronavirus et veulent une unité nationale afin de faire face à l’épidémie dont les risques sont réels et chaque jour confirmés par les virologues et chercheurs. Nos faux-amis politiques, par intérêt, poussent les français vers l’isoloir alors que visiblement ils n’y tiennent pas vraiment en étant sous le joug du coronavirus.

Un vieil adage populaire veut que ce soit « à la fin du bal qu’on paie les musiciens ». La note risque d’être salée pour les français d’autant que la partition comporte un second opus le 23 mars prochain. En espérant qu’il ne s’agisse pas d’un réquiem…Tatatin !

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