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dimanche 24 novembre

« Les orthophonistes sont méprisés par l’ARS Grand Est »

Communiqué

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« Les orthophonistes sont méprisés par l’ARS Grand Est »

LOGO-BLANCA l’heure où l’Agence Régionale de Santé du Grand Est se targue de pouvoir fournir les
soignants en masques,
A l’heure ou elle cautionne la vente de masques généralisée,
A l’heure où les orthophonistes libéraux souhaitent ouvrir à nouveau leurs cabinets afin
de ne pas rompre le parcours de soins de nombreux patients,
Madame Desailly‐Chanson, directrice nouvellement nommée de l’ARS Grand‐Est, refuse
aux orthophonistes l’entrée dans le système distrimasques afin qu’ils puissent se
protéger mais également qu’ils protègent leurs patients afin d’éviter toute nouvelle
flambée de l’épidémie
Nous comptons environ 1500 orthophonistes sur le Grand‐Est. Un orthophoniste, pour
respecter les gestes barrières, a besoin d’environ 20 masques par semaine.
La plupart des cabinets libéraux des orthophonistes sont encore actuellement fermés.
Cette fermeture s’est inscrite dans une volonté des orthophonistes de protéger les
patients. Certains suivis ont pu reprendre à distance, par le télésoin.
D’autres nécessitent des soins en présentiel, notamment les patients en sorties
d’hospitalisation. En effet, nombre de patients sortent précocement de l’hôpital en ce
moment, nombre de patients risquent la ré‐hospitalisation faute de soins primaires
urgents pour éviter les suraggravations. Pour les orthophonistes, il s’agit principalement
des personnes victimes d’un AVC, victimes de traumatisme crânien récent, atteintes
de paralysies faciales récentes, venant de bénéficier d’une chirurgie cancéreuse ORL ou
réparatrice, atteintes de maladies neuro‐dégénératives, des nouveaux‐nés prématurés
qui sortent de l’hôpital sans avoir de succion ou de déglutition automatisée, des
personnes porteuses de grands handicaps, des prises en charge de patents post Covid‐
19…
Tous ces patients doivent bénéficier d’une prise en soins intensive, tant sur le plan du
langage que de l’alimentation (dans le cadre de dysphagies), si on veut éviter la perte de
langage et d’autonomie, la déshydratation ou la dénutrition, et le retour à l’hôpital.
Cette reprise des soins en présentiel ne peut actuellement se tenir car les
orthophonistes ne disposent pas d’équipement nécessaire : masques essentiellement.
Ni la doctrine nationale, ni le système distrimasques, n’inclut encore les orthophonistes,
professionnels de santé à part entière.
Aucune autorité ne s’occupe des conditions de reprise des orthophonistes.
A partir du 11 mai, la réouverture des cabinets sera généralisée, et l’approvisionnement
en masques chirurgicaux sera inévitable.
Nous demandons à l’ARS Grand Est de doter rapidement les orthophonistes libéraux en
masques, via le système distrimasques.

FNO

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