S’il est un sujet qui ne fait pas grand bruit actuellement c’est celui de l’installation programmée de la 5G sur tout le territoire. Les enjeux du déploiement de cette dernière sont pourtant importants, autant pour le portefeuille de certains que pour la santé des autres. Alors où en est-on aujourd’hui d’un point de vue national ?
Le déploiement de la 5eme génération mobile est entrée dans sa phase active de préparation en France depuis la fin de l’année 2019. Le vrai premier rendez-vous (février 2020), était la première phase de sélection des opérateurs aspirant à acquérir des fréquences. Les heureux gagnants sont SFR, Orange, Bouygues Télécoms, et Free Mobile. La seconde partie du processus d’attribution de fréquences prévue pour Avril 2020, devait se solder par le démarrage de la 5G dans certaines villes pilotes.
Mais voilà, l’épidémie de coronavirus a ralenti le calendrier d’installation de la 5G. Les échéances évoquées par le régulateur des télécoms (ARCEP) laissent à penser qu’il faudra attendre la fin de l’année pour voir certaines villes disposer de cette nouvelle offre.
Dans ce contexte il est évident que Gérardmer sera pourvue prochainement de cette nouvelle technologie et que les travaux d’installation ou d’aménagement du réseau ont peut-être déjà débuté. Formidable diront certains ! Seulement du point de vue de la lorgnette, car de nombreuses études scientifiques menées par des chercheurs indépendants de renommée internationale (ex : le Dr Martin PALL – PhD, Professeur Émérite de biochimie et de sciences médicales à l’Université d’Etat de Washington) ont mis en évidence les effets nocifs des champs électromagnétiques de la 5G sur le vivant. La 5G a précisément été conçue pour générer des pulsations très puissantes afin de pouvoir acheminer un volume de données colossales. Les possibles conséquences pour la santé s’accompagneraient d’une baisse généralisée des défenses immunitaires (sans développer ici les risques écologiques également important). Si les autorités sanitaires des différents pays continuent de minorer l’ensemble de ces possibles effets « secondaires », la justice de certains autres pays commence à les prendre en compte (en Italie ou en Suisse).
Il semblerait qu’en France, le déploiement de la 5G s’organise sans information, concertation scientifique ou citoyenne, loin des médias et encore plus loin de ce que l’on appelait jadis le « principe de précaution ».
Dans toute la région lorraine, le maillage nécessaire à la 5G est en cours de construction. Ainsi, de nombreux villes et villages ont vu la naissance de nouvelles antennes de télécommunication accompagnées parfois d’une opposition plus ou moins vive des citoyens de la commune et de son exécutif.
Alors que certaines associations demandent un moratoire national sur le sujet, considérant que les risques sanitaires et écologiques sont gravissimes, qu’en est-il à Gérardmer ?
En cette période de confinement, il est compliqué (et on le comprend) d’avoir des informations émanant de la mairie. Mais la question méritera, dès la sortie du confinement, une réponse à la hauteur de l’enjeu. En espérant que l’exécutif prendra des mesures salvatrices pour freiner, voire stopper (après consultation de la population), l’installation de la 5G localement.
En attendant posons-nous cette question : a-t-on vraiment besoin de la 5G ? N’est-ce pas une aberration de déployer des ondes bien plus fortes que celles de la 4G à l’encontre de toutes considérations sanitaires et écologiques ? Car on ne sait pas quel impact sur la population et l’environnement cela aura quand aucune étude officielle n’a été menée pour le moment.
En ces temps difficiles, nos priorités ne devraient-elles pas être le lien social et écologique avant le lien numérique (dont les infrastructures actuelles comblent déjà les besoins de chacun) ?
Maxime Acker
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