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vendredi 20 septembre

Manque de place aux examens du permis de conduire : ça ne roulera pas pour les auto-écoles !

De futurs étudiants qui n'auront pas leur permis à la rentrée et la crainte de licenciements si la situation perdure

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autos ecoles Gérardmer

Le nombre de places aux examens pratiques du permis de conduire se compte sur les doigts de la main le 17 juin prochain, et c’est à peine exagéré de le dire. Face à une situation qu’elles estiment dramatique, plusieurs auto-écoles du secteur de Gérardmer ont souhaité réagir.

En effet, Régis Comitti, Mikaël Miclot et Dominique Klufts sont excédés et craignent le pire. Sur le secteur de Gérardmer, alors que la reprise « chaotique » des cours de conduite a repris depuis le 13 mai dernier, la première session d’examens pratiques devrait enfin avoir lieu le 17 juin. Le hic, c’est le nombre de places disponibles : deux pour l’un, trois pour l’autre ou même une seule et unique place pour Dominique Klufts qui a pourtant 14 élèves prêts à passer leur permis. « En ce qui me concerne, c’est 40 à 50 places dont j’aurai besoin pour le mois de juin, sachant qu’une bonne partie des élèves sont en conduite accompagnées, ils n’attendent plus que ça et ne prennent plus d’heures. Il y a beaucoup de jeunes qui rentrent en septembre pour leurs études supérieures et ont impérativement besoin de leur permis. Et nous, nous sommes obligés de ralentir, de freiner la cadence sur le nombre d’heures de conduite car nous ne pouvons pas les présenter aux examens pratiques. Cela met donc également en danger les autos écoles d’un point de vue financier, et pour certaines on redoute des licenciements si la situation perdure trop longtemps » explique Mikaël Miclot.

« En plus, dans le département, 3 postes ont été supprimés peu de temps avant le confinement, ce qui n’arrange vraiment pas la situation. Rien n’a été anticipé par notre responsable des inspecteurs aux permis Alexis Briat pour éviter cette situation. Ce dernier qui est toujours en télé-travail pourrait d’ailleurs venir participer à des sessions d’examens afin de contribuer à améliorer un peu la situation. (…) Maintenant nous voulons pouvoir présenter nos élèves aux examens pratiques ! Car à moins qu’Emmanuel Macron annonce quelque chose de fracassant dimanche soir, ça ne va pas rouler, c’est sûr ! » ajoute Régis Cominotti. Concernant le code de la route, signalons que tout baigne car ce sont désormais des sociétés privées qui s’en chargent, et autant dire qu’elles n’ont pas perdu de temps ! Mais revenons-en à l’examen de conduite : au manque de places vient s’ajouter le protocole sanitaire pour les examens qui est extrêmement lourd et chronophage, ce qui n’est pas pour apaiser les esprits. « A un moment il était même question de nous obliger à mettre une glace entre l’élèves et l’examinateur pour le passage des permis ! Mais que pour les examens, comme si le COVID s’attaquait plus aux examinateurs qu’aux moniteurs » précisent les trois moniteurs. Vous l’aurez compris, le ras-le-bol et l’inquiétude règnent chez les auto-écoles dont certains représentants dont Mikaël Miclot ont sollicité des rendez-vous auprès des députés, du préfet et autres mairies afin de solliciter leur soutien. Affaire à suivre…

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