Dans une tribune publiée dans le journal Le Parisien, un collectif de médecins estime que le protocole sanitaire prévu dans les établissements scolaires « ne protège ni les personnels ni les élèves et leurs familles ». L’urgentiste vosgien François-Xavier Moronval fait partie des signataires de cet article.
Port du masque, aération des salles, lave des main… Pour un collectif de médecins, l’école n’est pas prête à affronter cette rentrée scolaire en pleine épidémie de Covid-19. « L’école n’est pas prête. […] Compte tenu du protocole en vigueur, rien ne semble empêcher les écoles de devenir des clusters », alertent les médecins signataires d’une tribune publiée dans Le Parisien, dont l’urgentiste vosgien François-Xavier Moronval.
Un protocole insuffisant
La tribune intitulée « Quatre propositions urgentes pour l’école » a été mise en ligne le 29 août dernier. « Le protocole prévu pour la rentrée du 1er septembre ne protège ni les personnels ni les élèves et leurs familles, et est insuffisant pour ralentir l’augmentation actuelle du nombre de nouveaux cas de Covid-19 » poursuivent les médecins.
Les médecins recommandent le port du masque pour tous
Le collectif a donc fait quatre propositions. Les médecins recommandent « le port du masque en lieu clos pour tous les élèves de plus de 6 ans et de leur distribuer des masques, comme le font la Suisse, la Grèce et l’Italie. Cela assurerait une meilleure observance de cette nécessaire mesure de santé publique. ».
Les médecins préconisent par ailleurs des mesures d’aération plus conformes aux données scientifiques. Ils estiment que l’aération d’une pièce toutes les trois heures est insuffisante.
Des mises en quarantaine ciblées à l’école
Ils préconisent aussi la mise en place de procédures permettant des mises en quarantaine ciblées à l’école (allègement des classes en alternant le présentiel et l’enseignement à distance, échelonnement des récréations et à la cantine).
Enfin, ils veulent un système plus transparent avec une conduite à tenir lorsqu’un enfant ou un adulte est testé positif ou a été en contact avec un cas positif ; et d’instaurer un système réactif et transparent de remontées des données concernant le nombre de sujets positifs, les écoles et classes fermées, le nombre d’enfants testés, les délais des tests et des résultats.
C.K.N.
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