On pourrait penser à « un coup de moins bien », que nenni Chantal et Pascal Claude tournent tout simplement une page du grand livre de leur commerce : c’est assez banal comme expression. Les buralistes, rien à voir avec les « bureliers » de Zezette épouse X dans le Père Noël est une ordure, passent la main (encore un lieu commun) à Pierre et Karine Couvez résidant à Rochesson.
Mais ce qui nous préoccupe « sentimentalement » aujourd’hui c’est bien le départ de Pascal alias Papy Knaki et de son épouse. Snif, snif, snif que vont -ils devenir alors que les inséparables remercient leurs clients ? Le reprographe, libraire, papetier aux extrémités sensibles malgré les conseils avisés de l’apothicaire, spécialiste des huiles essentielles, aura sans doute une idée à la minute et des certitudes à réaliser, alors que Chantal est déjà à s’occuper des petits lardons… Bref, on pleure déjà, les retraités dont on ne se lassait pas d’un petit mot gentil : « ça fait 12,80€, tiens j’ai ta facture ». La simplicité et la justesse des mots ont fait du couple des personnes attachantes, sans ambiguïté, au parler franc.
Et comme on ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime, Chantal et Pascalou, à la façon de Cabrel « je vous aimais, je vous aime et je vous aimerai » même partis dans votre château en Espagne à bord de votre rutilante Peugeot sortie du garage Thiébaut. En réalité, une seule chose pourra éventuellement manquer aux clients d’aujourd’hui, c’est la notion de temps et d’espace surtout propre à Pascalou. Ah bon , vous croyez ? La question reste définitivement en suspens et cette fois ad vitam æternam.
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