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samedi 05 octobre

Le Tarier des prés : un petit oiseau mais un grand indicateur de biodiversité…

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logo-Oiseaux-Nature-67Ko
 Le Grattoir a récemment accueilli une conférence portant notamment sur le Tarier des prés. Conférence sur laquelle une personne du public a souhaité revenir :
« Un indicateur de biodiversite est une espèce animale ,ou végétale , qui, du seul fait de sa présence, indique que l’écosystème ,dans lequel elle vit,se porte bien, et donc,que toutes les espèces, en interaction dans cet écosystème,n’ont pas disparu.
L’absence de cet indicateur signifie  que nous sommes en présence d’un milieu qui ,comme tant d’autres aujourd’hui, s’appauvrit ou disparaît carrément.
tariéNous savons que la perte de biodiversité à l’échelle mondiale ou locale, est une menace énorme pour la vie humaine qui en dépend totalement ,non seulement pour se nourrir,mais également pour beaucoup d’autres usages, notamment comme ressource en médicaments et solutions contre certaines maladies.

Lutter,contre la perte de biodiversité ,
et lutter pour mettre en œuvre tout ce qui peut la sauver, est donc primordial.

Des associations,constituées de scientifiques, de juristes ,de lanceurs d’alerte, luttent pour cela.
Mais elles ne peuvent être fortes que soutenues par leurs adhérents.
En effet elles peuvent ainsi :

-soit se porter « partie civile » au nom de centaines (ou milliers ,comme pour le WWF ) de personnes, dans des procès contre les destructeurs de certains milieux naturels .
Il existe maintenant un « Droit de l’environnement » que de plus en plus de juges ont à cœur de faire respecter ,et qui permet aux associations de gagner les procès ,et d’obtenir réparation de notre bien commun, la nature…

-soit influer auprès des élus d’une commune ou d’une région pour mettre en place des mesures de protection.

Un exemple…
Dans notre région, l’association « Oiseaux-Nature » se bat pour sauver notre biodiversité locale .
Elle nous informe régulièrement ,par des conférences,ou sur son site « oiseauxnature@free.fr « , sur la richesse de notre patrimoine naturel vosgien, ou sur les atteintes à celui-ci.

Récemment une conférence sur le tarier des prés, nous expliquait que cet oiseau ,si commun et visible partout dans les  Vosges il y a encore quelques dizaines d’années , est en déclin.
« Le voir parmi les herbes folles,surveillant son minuscule lopin de terre (environ 1 ha) est toujours un immense bonheur. On dirait une fleur qui chante et gesticule parmi des fleurs immobiles »…

Ce grand voyageur hiverne en Afrique tropicale,arrive chez nous vers la fin avril, et ,vers la mi-mai ou début juin ,la femelle pond 5 à 7 œufs turquoise dans un nid posé à même le sol.
« Dans les secteurs où règne l’agriculture intensive,c’est à dire presque partout,la majorité des pontes est détruite avant l’éclosion et les nouveaux nés sont, pour la plupart, broyés par les faucheuses. Dans ce monde impitoyable où le productivisme agronomique (non justifié car on peut nourrir autrement la planète) fait de l’espace rural un désert biologique, les petits tariers ,et les insectes qui nourrissent les insectivores, n’ont aucune chance. »
Un effondrement est en cours mais peu de personnes en mesurent la gravité.

Alors que faire pour aider Oiseaux-Nature et toutes les associations (Vosges Nature Environnement, Flore 54 , WWF, etc ) qui luttent pour préserver cette biodiversité que nous détruisons sans en réaliser l’importance pour notre survie, ou qu’il faut préserver ,déjà ,par pur respect du vivant  ?

D’abord s’informer auprès de ces associations qui nous donnent toutes les clés pour comprendre l’ampleur du problème et les solutions à envisager(par exemple pour le tarier des prés, une solution est d’exiger des fauches tardives).
 
« Dans la vie,rien n’est à craindre, tout est à comprendre. » Marie Curie.
Et lorsqu’on comprend, on peut agir pour éviter les catastrophes !
et… agir rend heureux : on devient acteur pour le bien de tous, et non  consommateur et destructeur de  ce qui nous nourrissait…

Il existe de nombreuses façons d’agir :
-en s’attaquant aux gâchis dans nos vies quotidiennes,
-en utilisant notre pouvoir de consommateur pour  consommer des produits respectueux de notre environnement, et en boycottant ceux qui ne le sont pas,
-en adhérant à une association ou,si on a le temps,  en devenant bénévole,ce qui permet de rencontrer des gens actifs et bourrés d’énergie, qui nous boostent ! C’est bon pour le moral !

Le 8 décembre à 20h à Hadol (foyer hadolais ,juste sous l’église), nous pouvons rencontrer Oiseaux-Nature qui organise une « soirée débat, imagée » sur la biodiversité de la forêt (forêt qui ne va pas bien) et sur les solutions à mettre en oeuvre.
Peut-être à bientôt pour parler de la biodiversité dans notre beau massif vosgien ! »

« Certains sont là pour réparer le monde que d’autres ont abîmés » Vincent Lindon

« Je préfère faire partie de la solution plutôt que du problème« .

 

D.C

bar le grattoir

Oiseaux Nature

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