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vendredi 20 septembre

Covid-19 : les chiffres sont inquiétants dans les Vosges

Une campagne massive de dépistage va être lancée à Epinal

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826Après l’intervention du Premier Ministre Jean Castex ce jeudi, Yves Séguy, nouveau Préfet des Vosges, et Cécile Aubrège-Guyot, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est, ont décidé de faire le point sur la situation sanitaire dans les Vosges.

Yves Séguy, constate « un contexte qui n’est pas facile », au niveau national, et « encore moins » au niveau départemental. « Le virus continue de circuler », affirme t’il, « méfions nous des contestataires à tout crin, ou des négationnistes : c’est une réalité ». Le virus circule, « avec une intensité deux fois plus importante » dans les Vosges que la moyenne nationale. Plusieurs indicateurs montrent cet écart. Le nombre de positif sur les testés est de 10 personnes sur 100. « Notoirement au dessus du niveau français, qui est à 6 ».

Une différence dont les raisons sont « difficiles à expliquer » ou à déterminer. « Nous avons encore des efforts à faire ». Le Préfet invite chacun à éviter les « relâchements », notamment autour d’un verre, ou d’une tasse de café. « Les marchés de Noël, tels qu’on les conçoit habituellement ne peuvent se tenir ». Avec du vin chaud, de la restauration, etc. Mais sinon, dans une juste mesure, c’est possible.

Le département est aujourd’hui dans une situation quasiment identique à celle de début avril. Cécile Aubrège-Guyot, déléguée territoriale de l’ARS Grand Est, constate « depuis le début du mois de décembre, une nouvelle augmentation du taux d’incidence ». Celui ci correspond au nombre de cas positifs au coronavirus pour 100 000 habitants. Il est lui aussi plus élevé dans le département. Par exemple, il est de 295 pour les personnes de plus de 65 ans dans le département. En population générale, il est de 200 environ dans les Vosges, avec des variation, pour un peu moins de 110 dans le pays.

L’indice avait pourtant baissé en novembre. C’est une différence par rapport à la première vague. La baisse avait alors été relativement constante et linéaire. Pour faire simple, la courbe formait grossièrement un « A » en avril, alors qu’elle décrit plutôt un « M » aujourd’hui. Comment expliquer une telle différence ? « Souvenez vous, a première fois, il n’y avait plus personne dans les rues », rappelle. Hélène Schumacher, responsable du service infectiologie du centre hospitalier Émile Durkheim, qui affirme que malgré tout, « la vie doit continuer ».

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