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vendredi 20 septembre

Les écoliers des Bas Rupts visitent la station de traitement des eaux usées

Ne jetez pas n'importe quoi dans vos WC !!

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Mercredi après-midi, la classe d’Anthony Curien (CE1-C2-CM1-CM2) avait le plaisir de visiter la station du Kertoff en compagnie de l’agent technique Christophe Day et de Grégory Bonne, président du syndicat intercommunal d’assainissement.

Ce dernier qui a tenu à rappeler que la station était un équipement qui fonctionne à merveille, traitant ainsi depuis 25 ans les eaux des communes de Gérardmer et Xonrupt-Longemer. Station qui draine 30 équivalents habitants, entre 1 500 et 9 000 M3 par jour et 1 500 tonnes de boues par an. Des boues qui prennent la direction de Ménarmont où elles sont valorisées (sous forme d’engrais généralement). Précisons également qu’environ 80 à 85% des habitations du secteur sont connectées à cette station dont l’entretien est très régulier pour la maintenir à un excellent rendement de près 99% en ce qui concerne la pureté de l’eau rejetée dans la Vologne. « Mais attention, ce n’est pas non plus une station d’eau potable » précise Grégory Bonne avant de laisser la parole à Christophe Day qui reprend les différentes étapes de traitement des eaux usées, étapes vues avec les enfants lors de leur petite visite.

« On commence avec le dégrillage pour retirer les plus grosses parties, souvent ce sont des lingettes. » Des lingettes qui sont devenues un vrai fléau pour le traitement des eaux et la station, mais pas que. Sur les grilles, on retrouve aussi des masques, des tempons et autres serviettes, des couches culottes, du fil dentaire etc… Dans le genre cocasse (quoique, le mot est sans doute mal choisi…), Christophe Day a même retrouvé des bois de cerfs ! « Sans doute jetés par un regard ou une bouche… « Le problème, c’est que tous ces détritus qui n’ont rien à faire là peuvent boucher le réseau même avant d’arriver à la station » ajoute l’agent, un brin dépité. Au delà des bois de cerfs donc, ne jetez pas n’importe quoi dans vos WC, lavabos et éviers. Et ce qui est vrai pour le solide s’applique également au liquide : « Il y a encore trop de gens qui se débarrassent de leurs graisses ou de leurs hydrocarbures dans le lavabo, je pense notamment au White Spirit. Le problème c’est qu’ils ne sont pas traités à la station, il faut les amener à la déchetterie qui est prévue pour ça avec un espace dédié » explique Grégory Bonne. Certains détergents prévus pour déboucher les canalisations comme le Destop sont également très mauvais et, dans ce cas précis, ont souvent une utilité très limitée, fait remarquer Christophe Day.

« La station n’a pas un traitement chimique à 100%, mais utilise également la microbiologie avec des bactéries telles que les rotifères qui malheureusement ne traitent pas les hydrocarbures. Il est donc nécessaire de trier pour que la station fonctionne bien et continue à bien fonctionner. Il faut savoir que sur une facture d’eau globale, environ la moitié sert au traitement des eaux. Le fait d’avoir une bonne pratique contribue également à ne pas faire augmenter le tarif de l’eau » conclut Grégory Bonne. Mais revenons-en aux autres étapes du traitement : après le dégrillage, les eaux passent au dessablage et au déshuilage avant de prendre la direction des bassins d’aération en extérieur où les attendent les fameuses bactéries, les micro organismes. L’étape suivante et celle des bassins clarificateurs pour décanter les eaux avant le passage au filtre-presse qui va notamment déshydrater les boues à l’aide de fleur de chaux et de chlorure ferrique (FeCl3). La fin de l’histoire, vous la connaissez déjà, l’eau purifiée part dans la Vologne.

station d'épuration

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