C’est une tradition lycéenne française bien ancrée. Cent jours avant le baccalauréat, des centaines de lycées en classe de terminale, futurs bacheliers, se déguisent et défilent dans les établissements de classe en classe, dans la cours, et dans les rues. A l’approche de la date, la Préfecture a décidé de se montrer inflexible sur l’interdiction de ce type de festivités.
« Cet événement, bien que toléré chaque année n’est jamais autorisé dans la mesure où il est propre à induire des troubles à l’ordre public tant dans les rues qu’aux abords des établissements scolaires. », affirme la Préfecture dans un communiqué. « La situation sanitaire actuelle renforce cette année le caractère dangereux de cet événement. Il convient en effet plus que jamais, de rester extrêmement vigilant par rapport à la diffusion du virus et notamment au regard des variants bien présents désormais dans les Vosges. Le « Père-Cent » qui induit une concentration de lycéens favorise la circulation du virus ».
« Il est donc du devoir des parents de préserver leurs enfants des risques auxquels ils s’exposeraient en pareille circonstance, et de s’assurer de leur non-participation à de tels défilés »
Les lycéens vont donc se voir priver de cette tradition. « Ces défilés ne permettent pas de surcroît de garantir l’application des gestes barrières », explique la Préfecture. « C’est pourquoi, conformément aux directives du Recteur d’Académie l’interdisant formellement, les défilés du « Père-Cent » ne pourront être tolérés cette année. Les forces de l’ordre seront sur le terrain pour veiller à la bonne application de cette interdiction et pour verbaliser le cas échéant les lycéens contrevenants ». Les élèves qui défileraient pourraient se voir infliger une amende de 4ème classe d’un montant de 135 euros.
0 commentaire