Avec le temps va, tout s’en va…on peut même ajouter la mémoire fout le camp. En témoignent les statistiques comparées entre hivers d’aujourd’hui, d’hier et d’antan. Le gérômois Doudou Simon est passé maître dans l’art de mesurer la couche de neige et de relever les températures quotidiennes sur les bords du lac de Gérardmer. Contre toute attente, l’hiver 2020/2021 n’ a pas été aussi neigeux malgré les apparences, comparé à des périodes plus lointaines. Entre le 20 décembre et mi-avril il est tombé exactement en ville 1,53m, certes 3 fois plus que l’an dernier, mais beaucoup moins qu’en 1998 où il était tombé 3,24m sans parler de l’hiver 1980/1981, année pendant laquelle la couche de neige cumulée avait été mesurée à 4,80m. Il faut donc relativiser sur l’intensité des chutes de neige et sur l’épaisseur du tapis blanc.
« la météo a été une nouvelle fois très changeante » commente la grenouille de la Haie Griselle » en témoigne la température relevée le 6 mars dernier à 12h58 soit 25,6° au soleil. Une chaleur quasiment estivale renouvelée à la fin du mois et début avril avant le retour de la neige « .
L’une des particularités signalées par notre Doudou national, c’est une fois encore et ce depuis plusieurs années, la dominante de vents venus du Nord/Nord-Est confirmant le dicton des anciens « C’est le vent qu’il fait la nuit de Noël »…en français dans le texte évidemment.
La conclusion revient à l’homme coiffé de son éternelle casquette de gavroche. « du chaud, du froid. Quant à parler de réchauffement climatique, je préfère attendre les années à venir pour vraiment l’affirmer »
Que disent les jours empruntés de Doudou :
En début de mois de mai, temps froid et neigeux puis couvert avec des températures peu élevées. Aléa Jacta Est, enfin peut-être !
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