Le jeudi 16 novembre, la salle des fêtes de Granges-Aumontzey s’est transformée en un lieu de partage avec un goûter lectures et chants, soigneusement organisé par les bénévoles du CCAS de la commune, représenté par Corinne Mourot, première adjointe et Vice-Présidente du CCAS, en collaboration avec l’EHPAD L’Accueil de la Vologne. Plus d’une cinquantaine de participant·e·s, parmi lesquel·les des personnes dites isolées et des résident·e·s de l’EHPAD, ont participé à cette journée spéciale, arborant fièrement leurs plus beaux atours. En commémoration du 105ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, Marion Kieffer-Rys, animatrice et organisatrice, a lu des lettres de marraines de guerre, accompagnées de chants d’époque, créant ainsi une atmosphère chargée d’émotions. Cet événement a servi de poignant hommage aux ancien·ne·s résident·e·s, illustrant la volonté de transmettre et préserver le passé.
Claude Grosjean, conseiller et ancien professeur agrégé d’Histoire, est intervenu ponctuellement pour partager ses connaissances. Il raconte les origines de la chanson « La Madelon » :
« Cette chanson a été tout d’abord chantée par Charles-Joseph Pasquier dans un cabaret de Paris, mais fit un four. C’est lors d’un séjour à Etival-Clairefontaine, que le chanteur est invité par des soldats à se produire dans le café du village, face à l’Eglise. Arrivé à la fin de son répertoire, les soldats en redemandent (leur évitant ainsi de retourner trop vite sur le front, dont la ligne était alors toute proche). Il décide de chanter « La Madelon », qui devient l’hymne des troupes. Le café est ensuite baptisé La Madelon en hommage, pour finalement devenir l’actuelle Office du Tourisme d’Etival-Clairefontaine. »
Et c’est juste avant la pause gourmande, que l’animation de cet après-midi se termine sur les paroles évocatrices de la chanson « Dans la vie faut s’en faire » de Maurice Chevalier :
Dans la vie faut pas s’en faire
Moi je ne m’en fais pas
Toutes ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s’arrangera
Je n’ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s’en faire
Moi je ne m’en fais pas
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