Malgré la crise sanitaire, l’association REGAIN a su s’adapter et remplir sa mission d’Insertion par l’Activité économique (IAE), le tout en finissant pour la deuxième année consécutive sur un bilan financier positif.
REGAIN, ou « Regroupement des Energies Génératrices d’Actions d’Insertion Nouvelles », une association qui a pu enfin se réunir, comme beaucoup, dans le cadre de ses assises annuelles programmées avec un peu de retard sur le timing habituel, et vous devinez pourquoi. La faute au COVID, bien entendu, face auquel le responsable des chantiers Vincent Jacquel et ses troupes ont su s’adapter : « Le premier mois a été difficile, c’est sûr, mais le secrétariat a continué à bien fonctionner en télétravail et le travail sur le terrain également puisque nous travaillons en extérieur, même si nous avons parfois pris un peu de retard. Nous avons fait beaucoup de bostryche, des épicéas scolytés, notamment au bout du lac et sur le secteur de Mérelle » précise-t-il. « On se rend compte qu’on en a trop planté en 40, notamment pour la reconstruction car nous avions besoin de bois. Mais les épicéas sont plus fragiles, ils n’ont pas de grosses racines et tombent également plus facilement lorsqu’il y a des tempêtes ou sous le poids de la neige… » ajoute le président de l’association Benoît Charles.
Le malheur des uns faisant d’une certaine manière le bonheur des autres, REGAIN n’a pas manqué de chantiers. L’IAE et l’accompagnement socioprofessionnel ont pu se faire dans de bonnes conditions. Les demandeurs d’emploi engagés ont pu « expérimenter un emploi, évaluer et développer des compétences, notamment dans le débroussaillage, l’élagage, la taille de buissons et haies, le bûcheronnage, le débardage, le déneigement et l’entretien de cours d’eau » explique Benoît Charles. Les résultats obtenus sont assez encourageants et cette action a permis en 2020 la sortie positive de 3 salariés en insertion. Pour cette année 2021 qui a déjà bien commencé, les chantiers devraient tourner autour de la tonte et de l’entretien de jardins ou de captages d’eau. Ce n’est pas encore fait, mais un éventuel chantier se profile en lien avec le CEN sur le site du Tanet avec la rematérialisation d’une zone hypersensible. Affaire à suivre…
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