Après une première mouture qui avait vu le jour en 1989 sous le nom de Gérardmer Qualité, l’association Gérardmer Écologie avait été créée en 2001 à l’issue des élections municipales. Après une longue période d’activité, elle était en sommeil depuis 2014, sommeil dont elle vient d’être tirée sous l’impulsion d’anciens membres ainsi que du groupe Gérardmer Solidaire qui souhaitaient justement pouvoir s’appuyer sur une association pour mener des actions sur les thème de l’écologie et du social avec en ligne de mire la qualité de vie de manière globale. Le projet a pris un peu de retard en raison de la crise sanitaire mais il est définitivement sur de bons rails. Par ailleurs, avant de relancer la machine, la nécessité de modifier certains statuts de l’association existante s’est rapidement imposée face à l’évolution du contexte et des enjeux, mais aussi pour que tous les avantages d’une ancienne association perdurent, notamment la possibilité d’ester en justice.
La dernière assemblée générale de Gérardmer Ecologie s’est déroulée le 8 juillet dernier et les changements nécessaires ont été validés qu’il s’agisse de la modification du nom (devenant ainsi Gérardmer Ecologie Solidarité – GES), de celle des statuts en y ajoutant clairement un volet social au côté écologie, ou encore du fonctionnement avec une gouvernance collégiale. Gouvernance qui ne sera pas assurée par un(e) président(e) mais 4 membres constituant ledit collège, aujourd’hui composé de Françoise Creusot, Catherine Voiry, Maxime Acker et Eric Defranould. Cette gouvernance sera, comme dans toute association, régulièrement renouvelée par le biais d’un vote et il est bien entendu souhaitable qu’un maximum de personnes s’y investissement tour à tour pur créer/conserver un dynamisme et favoriser une démarche collective de travail, efficace et réactive.
Trouver des solutions locales
Car comme le précisait l’actuel quatuor samedi soir lors d’une première réunion à la maison de la montagne, « il est plus que temps de prendre des mesures écologiques et sociales pour sauver notre environnement. (…) Le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité nous prouvent que nous fonçons droit dans le mur ! » « La création de GES répond à une urgence climatique et sociale. De manière scientifique et factuelle, il est aujourd’hui prouvé et observable (inondations sud de la France, Allemagne, dôme de chaleur au canada, incendie en Australie et Grèce, etc.) que l’équilibre de notre planète est menacé. Face à ces faits, une grande partie des citoyens attend une réaction politique au niveau mondial mais rien de sérieux ne semble se profiler. Il est donc plus que jamais urgent de multiplier les initiatives locales. D’autant plus que Gérardmer n’est pour le moment pas à la hauteur de l’enjeu. (…) Nous ne voulons pas contraindre la population par des interdits, nous voulons une prise de conscience de ces états de fait. Nous souhaitons un dialogue, de l’organisation, une politique qui pense au futur et qui cesse de regarder uniquement par le prisme de l’économie facile et immédiate » explique Maxime Acker.
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