Monsieur André Badonnel est décédé à Granges-Aumontzey le 14 novembre 2021. Âgé de 83 ans, le Gérômois n’aura pas survécu cinq mois à son épouse Monique, disparue le 15 juin 2021. Très affaibli par la récidive de son cancer, André Badonnel résidait à L’Accueil de la Vologne depuis septembre 2020.
Fils de Gaston et Marcelle Badonnel, André est né à Granges-sur-Vologne le 15 mars 1938. Elève boursier, il a été interne au collège et au lycée à Epinal. Ancien combattant, il a fait son service militaire en Algérie.
André Badonnel s’est marié à Monique Guillaume en 1964. De cette union sont nés trois enfants : Sylvie (épouse Frêlon) en 1965 (fonctionnaire au ministère des Armées, qui vit à Santeny dans le Val-de-Marne), Eric en 1971 (directeur-adjoint à la Caisse nationale de l’assurance maladie, qui vit à Paris) et Valérie (épouse Fichter) en 1972 (professeur d’éducation physique et sportive à la cité scolaire de la Haie Griselle, qui vit aux Gouttridos à Gérardmer). André Badonnel comptait cinq petits-enfants : Pauline, Nicolas et Antoine, les enfants de Sylvie, et Paul et Romain, ceux de Valérie.
Le couple a d’abord vécu au Plateau de la Justice à Epinal. André Badonnel a été instituteur, instituteur spécialisé, professeur d’enseignement général de collège puis maître-formateur. La famille s’est ensuite installée rue de la Résistance à Xonrupt-Longemer en 1982, quand André Badonnel a été promu inspecteur départemental de l’Éducation Nationale, en poste à Gérardmer puis à Saint-Dié-des-Vosges. La famille s’est établie ensuite à Gérardmer, au Bergon et finalement à la Cercenée.
Chevalier de la Légion d’honneur, commandeur des Palmes académiques et commandeur de Jeunesse et sports, André Badonnel était un « hussard noir de la République », autrement dit un grand défenseur de l’école gratuite, publique, laïque et obligatoire fondée par Jules Ferry.
André Badonnel était un homme modeste, fier de ses racines vosgiennes et fidèle à ses origines ouvrières. C’est à force de travail, en préparant plusieurs concours internes, qu’il a accompli cette belle carrière professionnelle. A la cinquantaine, il avait repris ses études et obtenu une maîtrise en sciences de l’éducation à l’université de Nancy 2. André Badonnel se faisait une idée exigeante du service de l’Etat. Fonctionnaire rigoureux, il avait à la fois de l’autorité et beaucoup d’empathie.
Amoureux de la montagne vosgienne et notamment de la Route des crêtes, André aimait entreprendre de longs voyages en voiture. Germanophile, il était toujours partant pour une virée à Freiburg-in-Brisgau et même à Berlin. Il aimait aussi entretenir son jardin et planter des arbres autour de sa maison. A la retraite, il s’est occupé de ses petits-enfants avec beaucoup de plaisir, notamment à l’heure des devoirs.
Avec bienveillance, André a accompagné son épouse Monique qui a souffert de la maladie d’Alzheimer pendant de longues années. Il a durement ressenti leur séparation pendant le confinement du printemps 2020. C’est à ce moment-là d’ailleurs qu’il a appris la récidive de son cancer.
Ses enfants tiennent à remercier le personnel de L’Accueil de la Vologne pour la qualité de sa prise en charge et de son accompagnement et pour sa grande humanité.
Le corps d’André Badonnel repose au funérarium de Gérardmer, impasse des Granitiers, où la famille reçoit. Un hommage laïc lui sera rendu au funérarium le mercredi 17 novembre 2021 à 14 heures.
Son corps sera inhumé au cimetière Saint-Michel d’Epinal, le mercredi 17 novembre 2021 à 15 heures 45.
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