Les assises annuelles de l’Amicale de Donneurs de Sang Bénévoles de Gérardmer/Xonrupt-Longemer a eu lieu ce vendredi soir à la salle des Armes où la présidente Françoise Didier est revenue sur deux années marquées par la crise sanitaire qui a quelque peu modifié les habitudes.
Malgré tout, comme le faisait remarquer l’emblématique présidente des Donneurs Bénévoles, « les résultats de ces deux dernières années sont restés satisfaisants par rapport à bien d’autres endroits en France. » Si une légère baisse a été enregistrée entre 2029 et 2020, les chiffres sont relativement stables en 2021 avec l’espoir de repartir à la hausse en 2022. En 2020, l’amicale a accueilli 998 donneurs contre 10 75 en 2019, soit moins 7,16%, 943 poches ont été recueillies contre 982 en 2019 (-3,64) mais on dénombrait 116 Nouveaux Donneurs contre 91 l’année précédente. En 2021, le chiffres varieront à peine et il est utile de préciser que les Nouveaux Donneurs sont des Donneurs spontanés puisqu’aucune séance d’information n’a pu avoir lieu dans les lycées notamment.
L’amicale pourrait donc se satisfaire de ces résultats somme toute flatteurs étant donné le contexte. Mais Françoise Didier et ses bénévoles regrettent de n’avoir pu faire mieux depuis la fin de l’année 2021, principalement en raison des collectes sur rendez-vous qui ont été mises en route en octobre dernier à la demande de l’EFS nationale. Une manière de procéder et d’organiser les collectes qui semble inadaptée au secteur de Gérardmer, ne permettant pas de « prendre en charge de nombreux donneurs dans des délais raisonnables. Sans parler des touristes que nous ne pouvons que trop rarement accueillir et qui souvent viennent spontanément car ils ont vu nos banderoles ou qu’ils nous ont entendus lors de notre passage avec le véhicule de l’amicale… » résume la présidente. Et d’ajouter : « Certes, les équipes de l’EFS font ce qu’elles peuvent pour privilégier les rendez-vous, mais ce sont alors les personnes de passage qui, voyant qu’il y a une collecte, s’arrêtent pour donner et sont mécontentes car on appelle les rendez-vous avant elles… enfin, chez nous c’est le serpent qui se mord la queue… Sans doute cela fonctionne-t-il mieux dans d’autres grandes agglomérations. Mais dans une ville provinciale, très touristique de surcroît, ce n’est, du moins à mon avis, pas du tout la panacée« . Affaire à suivre…
Pour 2022, l’amicale espère pouvoir reprendre sérieusement ses opérations de communication et sensibilisation dans les écoles primaires ou encore les lycées, sachant qu’il y a « du pain sur la planche » pour reprendre les mots de Françoise Didier car les stocks restent très justes voire souvent faibles à tel point que l’on entend régulièrement des appels au don sur les radios nationales. Et comme il y a du pain sur la planche, l’Amicale a souhaité lancer un appel en direction des plus jeunes pour rejoindre le comité, toujours dynamique mais qui commence à prendre de l’âge. Il est toujours bon de penser à la relève !
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