´Sur sa deuxième question diverse, le groupe Gérardmer Solidaire était rejoint par Gérardmer notre Perle autour de la demande de retrait du permis de construire dit « LES CHALETS DE LA TRINITE » que nous avions évoqué lors de la prise de parole du collectif qui s’est créé récemment.
Demande qui essuiera un refus avec les explications de l’adjoint Pierre Imbert, rappelant qu’un refus, en matière de permis de construire cette fois, n’est pas forcément définitif : « Concernant ce permis, il fallait modifier l’accès. Au bout de la troisième fois il est revenu positif, avec l’aval de la Police de l’Eau. (…) Alors oui, on peut le refuser (la Commune – NDLR), en effet, mais le service juridique qui nous suit et que l’on consulte sur ce genre d’affaire nous l’a déconseillé. Et en cette période, on ne se voit pas dépenser 8 000, 9 000 ou 10 000 € sur des procédures que l’on va perdre. Si on est sûr de perdre, on y va pas. (…) Toutes les pièces sont conformes et la zone n’est pas officiellement déclarée inondable. De plus, la Police de l’Eau nous renvoie des préinscriptions, qui sont obligatoires, mais aussi des recommandations, qui ne le sont pas mais sur lesquelles le mandataire va forcément s’appuyer s’il y a une procédure… » précise l’élu.
Forcément décevant pour les élus de l’opposition, André Jacquelin évoquant le cas des zones humides : « Je me souviens, quand on avait élaboré la cartographie des zones humides, vous nous aviez dit que l’on ne pourrait plus construire sur ces zones… » ; Mais à priori, avec un accès modifié, des habitations sur pilotis et la préservation du ruisseau, cela est suffisant pour pouvoir lancer le chantier, prévu, on le rappelle, pour début avril. Seule une éventuelle démarche auprès de la justice par le collectif pourrait changer la donne…
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