Rachel masson entourée de Sylvie Zambon la trésorière et de l’adjointe aux sports Karine Bédez.
Comme beaucoup de clubs sportifs, l’ASG handball avait enfin le plaisir de se réunir dans le cadre de ses assises annuelles après une période COVID compliquée dont certains sports en salle ont du mal à se relever. Mais la présidente Rachel Masson est prête à relever le défi, à condition que le bénévolat retrouve un second souffle au sein de son club de cœur.
Programmée au restaurant Olac, la réunion avait une saveur particulière puisqu’elle avait également pour objet de célébrer les 20 ans du club qui avait vu le jour en juin 2002 sous l’impulsion, entre autres, de Rachel Masson, dernière rescapée de cette époque. L’actuelle présidente de l’ASG handball qui allait jouer à Bruyères avec 4 autres personnes qui ont fini par avoir l’idée de monter un club sur le secteur de Gérardmer. Ayant entendu parler d’une autre équipe locale qui avait des ambitions similaires, Rachel Masson et ses amis ont décidé de faire cause commune et les deux entités ont joint leurs forces pour former le club gérômois avec comme premier président un certain Patrick Didier…
Rachel Masson faisait partie de l’équipe qui a donné naissance à l’ASG handball il y a 20 ans.
Aujourd’hui, la situation a bien évolué, notamment suite à la crise sanitaire : « Nous avons un petit club qui fonctionne bien, les finances sont saines, mais c’est très compliqué de se remettre de deux années de COVID. On a du mal à récupérer les licenciés qui sont partis vers des sports d’extérieur notamment, et même si nous avons des parents qui jouent le jeu, nous avons besoin de redynamiser le noyau de bénévoles. Pour la première fois depuis que je suis présidente, je ne dirai pas que la situation est chaotique, mais elle est préoccupante… Nous allons perdre deux coachs cette année : Magali Lalevée pour des raisons personnelles, et Jean-Nicolas Bailly qui part pour Bordeaux avec sa petite famille que nous souhaitons mettre à l’honneur ce soir, ce sera l’occasion de leur dire au-revoir et merci » explique Rachel Masson.
Fort heureusement, il y a des sources de satisfactions pour le club et sa présidente : « Nos moins de 15 ans garçons ont fait une super saison sur et en dehors du terrain et qui finissent à la première place du championnat interdépartemental. Ils étaient coachés par Gérard Dreux qui, à peu de chose près, va reprendre le même noyau de joueurs l’an prochain pour évoluer chez les moins de 18 ans. Nous avons également un bon vivier d’arbitres, ce qui est essentiel pour un club afin d’accueillir les compétitions. Et j’en reviens aux bénévoles : il faut être au minimum 4 pour gérer un match désormais. Heureusement, j’ai pu compter sur ma trésorière (Sylvie Zambon – NDLR) cette année qui a assuré les 3/4 des matchs à la table cette saison. Nous avons besoin de plus de personnes comme elle chaque week-end ! » ajoute Rachel Masson. cette dernière repart donc pour un mandat officiellement de quatre ans en qualité de présidente mais a annoncé qu’elle était « en période d’essai pendant un an » et je me réserve ainsi le droit de jeter l’éponge dans un an si les choses n’ont pas évolué à ce niveau. « Le bénévolat est vraiment une espèce en voie de disparition » déclare-t-elle.
Toujours au niveau de la vie du club, on notera que le handfauteuil prendra son indépendance pour devenir un club à part entière avec un bureau, des statuts et une trésorerie qui lui seront propre, mais « toujours avec les mêmes passionnés » déclare Rachel Masson qui ajoute que les deux clubs continueront de mutualiser les moyens, notamment humains lors de l’organisation de certaines manifestations sportives ou conviviales. Ce sera notamment le cas pour le traditionnel loto qui sera donc organisé conjointement par les deux structures le 2 novembre prochain. Enfin, à l’occasion de cette assemblée générale, le club avait également souhaité remercier les deux co-présidents du club de handball de la Vallée de la Cleurie Valentin et Grégoire : « On s’est prêtés des joueurs et nous avons fait des ententes, ce qui est l’avenir, au contraire des fusions qui, au final, n’apporte souvent pas plus de joueurs dans des secteurs comme les nôtres » conclue la présidente gérômoise.
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