Belle fournée de questions diverses pour conclure ce conseil municipal en date du 15 juillet avec plusieurs thèmes abordés. Et c’est Adeline Dietsch qui a ouvert le bal : « Monsieur le Maire, pouvez-vous nous donner votre sentiment concernant la dégradation du cadre de vie des Gérômois ? Plus de bruit, plus de constructions mais moins de logements annuels, plus de véhicules et plus de pollution, plus de monde en somme, pour notre Perle et de moins en moins de place que ce soit pour les habitants ou les visiteurs. Une partie des habitants manifeste donc désormais leur exaspération au travers de collectifs qui se multiplient, en faveur de plus de tranquillité et de préservation de notre écrin de vie. Nous souhaiterions connaître votre perception des choses et les solutions concrètes qu’il serait possible, en tant qu’administrateur de notre ville, de mettre en place, si vous estimez que cela soit devenu urgent ».
« Il y a certains collectifs dont nous découvrons parfois l’existence, il est donc difficile de pouvoir leur répondre s’ils ne nous sollicitent pas. Concernant le collectif mené par M. Paradisi avec lequel je me suis d’ailleurs entretenu, il y a eu différentes actions de notre part vis à vis du propriétaire, mais souvent, dans ce genre de situations, nous n’avons aucun levier sur les locataires. Il faut pouvoir effectuer une action sur le fait, un flagrant délit, sinon c’est difficile d’agir sur les personnes qui portent les nuisances. A ce sujet, si la Gendarmerie n’est parfois pas en mesure de répondre aux sollicitations de tous les riverains fautes de moyens humains, je rappelle que nous avons embauché deux Policiers Municipaux supplémentaires qui tournent notamment la nuit, il faut les appeler, ils interviennent et peuvent verbaliser. De plus, la consigne pour eux est également de passer en début de soirée en prévention. (…) Plus généralement, on se bat avec les maires de montagne pour création d’une catégorie « habitat permanent », c’est essentiel pour faire évoluer les choses. Concernant le PLU, oui, on agit peut-être tardivement, mais avec les procédures de modifications et de révision, des choses fortes vont sortir avec la volonté de restreindre tout cela, nous allons même jouer sur l’altitude pour réguler ça et préserver nos coteaux. Il y a aussi des actions de préventions qui se multiplient (livret et plaquettes récents – NDLR), le Plan grands lacs, et il y a aussi un travail avec les socioprofessionnels sur la question, à savoir quel tourisme on veut pour demain ? » a répondu en substance le maire de Gérardmer.
Autre question d’André Jacquelin cette fois, concernant l’EHPAD Léa André : « Par courrier en date du 10 juin 2022 je vous ai fait part de mon étonnement quant à l’absence de convention APL (Aide Personnalisée au Logement) entre Ehpad Léa ANDRE et l’Etat qui prive les résidents du bénéfice de l’allocation personnalisée au logement. Cette situation surprenante appelle les interrogations suivantes :
– Pourquoi l’Etablissement Léa André n’a-t-il pas fait l’objet de cette convention ?
– Comment peut-on remédier à cette situation pénalisante pour nos ainés et les rétablir dans leurs droits ?
– Qu’est ce qui peut être envisagé pour réparer le dommage financier subi par les résidents depuis des années du fait de ce défaut de convention ? »
Comme l’a spécifié le premier magistrat, le directeur du centre Hospitalier a en effet reconnu qu’il y a un défaut de convention, une erreur suite à l’opération de rénovation et d’agrandissement de l’EHPAD. C’est à ce moment que la convention aurait dû être établie, ce qui n’a pas été le cas, comme pour de nombreux autres EHPAD du département malheureusement dans la même situation. « Une approximation dans l’approche des dossiers » que souhaitait dévoiler André Jacquelin , précisant « qu’il n’y aura jamais possibilité de toucher des aides pour les résidents qui sont dans une situation financière précaire. Il aurait fallu, lors de la construction faire en sorte de bénéficier d’un financement fléché en 2017″. Néanmoins, comme l’a précisé Stessy Speissmann, d’autres aides existent (comme l’ASH pour les personnes en difficultés) et les services compétents vont se pencher sur la question rapidement.
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