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jeudi 19 septembre

Vente du Cottage Saint Rémi : il y a de l’eau dans le gaz entre la mairie de Gérardmer et le Réseau Bio Grand Est

Un projet écarté sans explications concrètes et un projet dans la course dont on ne sait pas grand chose...

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E. Boon

E. Boon

 Bio Grand Est et le GAB 88 avaient convoqué la presse ce mardi après-midi sur le site du Cottage St Rémi, à Martimpré, récemment mis en vente par la commune de Gérardmer.

Selon les informations transmises cet après-midi par Éric Boon, deux acheteurs se sont manifestés avec deux projets distincts, dont l’un a été expertisé (et donc soutenu) par Bio Grand Est (BGE) et le Groupement des Agriculteurs Bio des Vosges (GAB )88 : il s’agit de la création d’une ferme maraichère cultivant la diversité sur petite surface avec un plan d’action sur plusieurs saisons. Un projet que le GAB 88 et Bio Grand Est souhaitaient appuyer et détailler au maire de Gérardmer qui n’a malheureusement pas donné suite à la demande d’entretien de Bio Grand Est, dont le vice-président Eric Boon ne décolère pas. Ce mardi après-midi, il a déposé une lettre ouverte à la municipalité avec l’espoir que « la mairie de Gérardmer revoit peut-être sa copie avant une décision définitive« .

Une candidature solide mais probablement survolée

Pour mémoire, et comme le rappelle Éric Boon, le GAB et Bio Grand Est avaient rencontré la mairie il y a un an environ pour lui proposer de l’aider, l’accompagner, la conseiller et la soutenir dans les projets d’installations agricoles et dans la fourniture d’aliments bios à destination des restaurations collectives dans le cadre de la loi « Egalim ». « La mairie nous avait alors informé qu’elle décidait de céder un terrain avec bâtiment pour une installation agricole, à savoir le Cottage Saint Rémy. Une excellente résolution et une bonne nouvelle pour le BGE qui se propose d’étudier et sélectionner une candidature compétente à travers l’un de nos trente salariés qui est spécialisé dans le domaine du maraîchage bio. Une candidature nous est parvenue, que nous avons accompagnés afin d’étudier faisabilité du projet, ressources en eau, analyses des sols etc. Nous avons pour cela effectué trois visites des lieux, qui ne sont d’ailleurs toujours pas vidés aujourd’hui, contrairement à ce qui nous avait été annoncé… » précise le vice-président de BGE.

Une candidature qui, selon le GAB et BGE, « paraît très réaliste » : « il s’agit d’un couple qui a déjà fait preuve de compétence dans le maraîchage bio, qui a une capacité financière suffisante et qui est bien intégré dans le réseau des maraichers bios, sans quoi rien n’est véritablement possible. Et bien entendu, ce projet a été déposé dans les délais impartis ». Malgré les démarches entamées, BGE est informé début juillet par la mairie que les visites du site étaient clôturées et qu’une décision sera prise fin juillet. « Fin juillet, pas de nouvelles. Fin août, des bruits commencent à nous parvenir et début septembre, nous apprenons que la mairie met en place jeudi 15 septembre une commission d’urbanisme afin de statuer sur la vente du bien à une candidature que nous ne connaissons pas ! Aucun agriculteur ne s’est manifesté pour une installation sur ce site, ni auprès de nous,ni même auprès de la Chambre d’Agriculture ! » déplore Éric Boon.

Un second projet qui reste nébuleux

« Il aurait pourtant été possible d’analyser ce second projet à travers un véritable savoir-faire de notre salarié qui accompagne 90% des projets de maraîchage bio en Lorraine (…) L’analyse aurait été objective et sincère. De plus, si un appel à candidature est « apparemment » ouvert mais en réalité limiter à un seul candidat, choisi d’avance, il fallait nous prévenir. Nous, BGE, aurions fait l’économie du temps de travail d’un salarié que nous finançons » poursuit le vice-président de GBE qui regrette également que les candidats expertisés n’aient pas été avertis que leur candidature n’était pas retenue. Et de conclure : « Nous fournissons ce travail d’expertise avec d’autres communes et collectivités avec qui nous avons des rapports plus honnêtes et constructifs : nous l’avons fait à Epinal, Saint Dié, Vittel, Mirecourt etc. C’est une procédure bien rodée, appréciée par les collectivités et qui donne habituellement satisfaction« .

La suite au prochain épisode, à savoir jeudi en commission d’urbanisme. Commission qui avait fait l’objet d’une demande de report de la part des deux représentants de l’opposition qui ne peuvent se rendre disponible… Et qui seront donc absents puisque la demande a été refusée.

 

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