Épinglé par le co-président de Gérardmer Patrimoine Nature, le maire de Gérardmer a naturellement répondu à son détracteur, revenant tout d’abord sur les accusations « d’ostracisme » à l’égard de GPN évoqué par Jacques Valentin, déclarant avoir toujours trouvé porte close, le maire ne souhaitant pas le recevoir et recevoir GPN : « Le courrier initial de M. Valentin me mettait devant le fait accompli, c’était plus une missive m’annonçant qu’il ne quitterait pas les lieux avant d’être reçu, il ne me laissait pas le choix et c’est une façon de procéder que je réprouve. Il dit être dans une démarche constructive, mais je remets en cause cette démarche , notamment en raison du comportement dont il fait preuve face à certains élus et certains agents, des mots qu’il a pu avoir et même des actes. donc effectivement, j’ai choisi de ne pas lui répondre. En revanche, je reconnais GPN en tant qu’association représentative, association que j’ai associé et que nous continuons à associer aux démarches concernant le PLU. J’ai invité GPN aux ateliers concernant la modification du PLU ainsi qu’aux ateliers dédiés au diagnostic concernant la modification du PLU qui ont eu lieu il y a quelques semaines en compagnie de Gérardmer Écologie Solidarité et de quelques socioprofessionnels. On ne peut pas dire que j’ai ignoré ces deux associations. En revanche, qu’il y ait de l’ostracisme envers Jacques Valentin, oui, et je l’assume. GPN a annoncé avoir des propositions et des actions, je les attends et je suis d’accord pour recevoir sa présidente Anne Huart » répond Stessy Speissmann.
Ce dernier a également souhaité répondre aux accusations de Jacques Valentin qui déclarait que le maire était « hors-la-loi« , évoquant entre autres le refus de transmettre des documents publics ainsi que le non-respect de l’arrêté municipal sur la mise à disposition des conclusions concernant l’enquête publique dédiée au PLU. Ce dernier annonce avoir fait le choix de laisser la primeur de ces conclusions aux élus : « J’ai préféré attendre la prochaine commission urbanisme afin que les élus qui y siègent lisent ces conclusions avant qu’elles ne soient mises en ligne et puissent décider si l’on retenait les 5 observations principales qui ressortaient. En ce qui concerne le rapport d’expert de la SCI des Oubliés, c’est un rapport que la commune avait commandé en faisant appel à un spécialiste qui a réalisé un diagnostic complet du chantier, et je ne savais pas si j’avais le droit de le rendre public car des personnes, des noms étaient cités. J’ai donc saisi la CADA et M. Valentin a fait de même. Il a eu la réponse plus tôt et il m’a été signifié que ce rapport pouvait être rendu public, mais une fois la procédure clôturée, pas pendant qu’elle était en cours. Pour ce qui est du rapport du commissaire de 2015, c’est à peu près le même cas de figure » déclare le maire de Gérardmer.
Stessy Speissmann est également revenu sur le cas du chantier de la Mauselaine ( grand virage, dans la Rayée, évoqué dans notre article ICI !) : « Effectivement, j’ai fait retirer le permis de construire accordé en premier lieu et le pétitionnaire m’a d’ailleurs attaqué au tribunal pour ça. Le juge nous a finalement donné raison. Mais je tiens à préciser que c’est un riverain qui nous a alertés sur la situation , c’est vrai, c’est une personne compétente avec laquelle il nous arrive de travailler sur certains dossiers, mais ce n’est en aucun cas suite à un courrier de GPN. » Et de conclure : « Je rappelle qu’à ce jour, il n’y a aucune condamnation contre le maire. (…) Et les Gérômois peuvent nous solliciter, la preuve dernièrement avec M. et Mme Hants aux Gouttridos où nous nous sommes rendus sur place dès que possible, le jour même. »
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