Le jury au complet a pu arriver dans les temps grâce à la SNCF que le directeur du festival a tenu à remercier.
Premier cierge allumé pour la grand messe du fantastique dans les Vosges avec la traditionnelle cérémonie d’ouverture qui avait lieu ce mercredi soir à l’Espace LAC de Gérardmer qui a fait salle comble, sans surprise…
Le coupe présidentiel.
Il faut dire que le festival célèbre cette année son 30ème anniversaire, des noces de perle toujours aussi intense avec son public comme l’ont fait remarquer les officiels qui se sont succédé au micro avant l’entrée du jury longs métrages. Un beau présage pour le conseiller départemental Thomas Gion à l’origine de cette métaphore, et pour le maire de Gérardmer Stessy Speissmann c’est une nouvelle étape pour cet événement majeur de la Région qui assoit la force et la créativité du 7ème art ici, dans la perle des Vosges. Un événement qui « met la culture au service de la citoyenneté » en la déclinant à travers la musique, la littérature, la sculpture, la peinture, et surtout en la rendant accessible au plus grand nombre.
Oui, Gérardmer et la Région Grand Est sont des terres de cinéma, de cinéma de genre même, avec plusieurs événements qui lui sont consacrés chaque année et qui sont bien installés dans le paysage national, voir même international, comme le signalait Martine Lizola, conseillère régionale. Le Festival de Gérardmer rapproche, il est « une bulle au cœur de l’hiver » où l’on vient se blottir pour avoir peur ensemble, pour ressentir des émotions ensemble. Mais il ne faut pas avoir trop peu, il ne faut pas avoir peur d’avoir peur, car « la peur tue l’esprit » nous rappelle l’ordre des Bene Gesserit. En 1994, Lionel Chouchan n’ont pas eu peur de faire venir le festival à Gérardmer, gagnant en spectateurs et en engouement ce qu’il avait perdu en flocons nous rappelle Bruno bard, directeur de celui que l’on appelle encore parfois Fantastic’Arts… Le festival est depuis devenu « une carte d’identité culturelle pour Gérardmer« , faisant de son ciel « le firmament d’un désir de cinéma« , avec des vidéastes proposant à travers le 7ème art et leurs créations des visions qui retranscrivent « les préoccupations du jour ou de toujours » , poursuit Bruno Barde avant de laisser entrer le jury de cette 30ème édition, préalablement introduit par Pierre Sachot.
Un président manifestement ravi de retrouver le public, les artistes, les bénévoles et toute la grande famille du fantastique a nouveau réunie à Gérardmer pour une petite semaine particulièrement prometteuse…
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