Denis Blum au micro, entouré de Jean Walker, Thierry Tabaraud, Anne Chwaliszewski et Florence Dupont.
Silence, on tourne du côté du casino Joa de Gérardmer où les 25èmes Rencontres du Cinéma viennent de prendre leur envol dans une salle presque comble pour la traditionnelle séance inaugurale du lundi soir. Une fois n’est pas coutume, point de comédie à l’affiche pour cette première soirée, mais un film émouvant inspiré de faits réels et signé de la réalisatrice Christine Dory.
Arnaud Toussaint et Christine Dory.
Vous avez bien lu, les Rencontres du Cinéma de Gérardmer ont débuté un peu plus tôt dans la semaine cette année, pour les raisons évoquées précédemment par Denis Blum. Le programmateur des Rencontres que l’on retrouvait une fois de plus sur scène, micro en main, en compagnie de ses acolytes Jean Walker, Thierry Tabaraud, Anne Chwaliszewski, adjointe à la culture, et Florence Dupont, directrice de l’Office de Tourisme Intercommunal. L’heure était aux remerciements avant de lancer le long métrage inaugural, l’élue gérômoise souhaitant mettre à l’honneur le lieu et le personnel qui accueillent cet événement dédié au 7ème Art, mais aussi les fidèles bénévoles, l’Office de Tourisme Intercommunal qui supervise les opérations, et enfin les élèves du lycée hôtelier de Gérardmer qui assumeront une grande partie du service pendant la durée des réjouissances.
Pour sa part, Denis Blum a tenu à remercier chaleureusement l’ensemble des partenaires impliqués dans les Rencontres du Cinéma, avec une mention spéciale pour les distributeurs et programmateurs, mais aussi pour l’équipe technique des projectionnistes venus cette année des Cinémas Palace d’Épinal qui ont pour directeur Arnaud Toussaint. Un grand habitué du rendez-vous que l’on retrouvait à son tour au micro en compagnie de la réalisatrice du film d’ouverture intitulé « La fille d’Albino Rodrigue » tourné dans le secteur de Metz avec le soutien de la Région Grand Est. Un drame émouvant inspiré librement de faits réels, de deux faits divers pour être précis, et dont c’était la toute première projection publique. Un plongeon dans l’histoire d’une jeune fille placée en famille d’accueil et qui part à la recherche de son père. Cette histoire poignante et pleine de suspense avec les relations familiale en toile de fond ne manque pas d’atouts.
Pour ficeler ce long métrage, Christine Dory a rencontré la femme qui a inspiré son héroïne prénommé Rosemay et incarnée par la comédienne Galatea Bellugi. Une femme qui a conscience d’avoir survécu à une situation potentiellement mortelle, à un environnement toxique, et qui porte cette victoire dans son regard. Cet environnement, ce contexte, l’atmosphère du film, l’ensemble est renforcé par les relations qui lient les différents personnages du film, volontairement floues dans les premières minutes afin de brouiller les cartes et grandir l’histoire. L’incertitude, le mensonge, le regard de Galatea et le suspense font le reste, avec une mention spéciale pour la jeune fille qui joue le rôle de sa « demi-soeur » et s’en sort haut la main avec quelques répliques bien senties. Sortie en salles le 10 mai 2023 !
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