En effet, la nouvelle est récemment tombée et il va donc falloir encore patienter avant de voir naître un musée « Jean Grossier » dédié aux traditions et au terroir de Gérardmer et son canton, ou plus largement des Hautes Vosges.
Le projet (lire notre précédent article ICI !) avaient pourtant enthousiasmé les gérômois et adhérents de l’Association « Arts et Traditions Populaires Gérômois » (crée par Martine, fille de Jean Grossier), ainsi que toutes les personnes qui ont assisté au spectacle d’avril 2022. Néanmoins, si l’idée ne date pas d’hier, elle semble ne pas arriver à point nommé pour pouvoir espérer être rapidement concrétiser, comme le précisait un courrier du maire de Gérardmer à destination de l’association datant du 28 mars dernier : si le premier magistrat remercie « les porteurs du projet venus nombreux témoigner de leurs engagements pour défendre ce patrimoine« , il indique néanmoins que » La commune n’est pas en capacité de créer ou de soutenir financièrement ce projet qui implique notamment des coûts élevés en matière de fonctionnement » et ajoute que, concernant la mise à disposition du lieu ciblé pour le musée, la commune reste « liée avec un locataire encore pendant plusieurs années« . La commune reste également ouverte à la mise en place d’une exposition temporaire pour présenter des objets de ce patrimoine.
L’association regrette qu’un ancien contrat n’aie pas été respecté, rappelant que « dans les Délibérés Municipaux du 22 décembre 1976 validés par le Préfet, et l’acte de cession du 26 avril 1977 par Les Ménestrels, dont Jean Grossier était la cheville ouvrière, de la Maison Chevroton pour 1 franc symbolique, et de tout son matériel et biens patrimoniaux rassemblés pendant plus de cinquante ans, il était stipulé en contrepartie de ce don la promesse de continuer à faire vivre le Musée qui a existé quelques années. Ce contrat n’a jamais été révoqué, et les relances récurrentes de rouvrir ce Musée sont restées lettre morte« . Il y a donc encore des freins pour voir ce projet de musée aboutir, même si l’association rappelle que « Aujourd’hui, toute la mémoire des Vosges est en train de disparaître. La transmission est importante pour les générations à venir. Il faut juste souhaiter ne pas voir s’évanouir ni se détériorer ce patrimoine dans les locaux de la Mairie« …
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