Il y a plusieurs années, son médecin traitant lui avait annoncé après consultation « vous êtes potentiellement la nouvelle Jeanne Calment ». Depuis Suzanne Litaize, alias Suze, s’imagine battre le record de vie de la doyenne de l’humanité décédée à l’aube de son 123ème anniversaire.
« Aléa jacta est » pour Suzanne qui a fêté samedi dernier son siècle d’existence en présence de son fils Joshua, de sa famille et de quelques proches.
Le temps d’empreinter la machine à remonter le temps, photos souvenirs à l’appui, quelques coupes de champagne ont tinté dans le chalet du haut des Xettes. Mais l’essentiel était peut-être tout simplement ailleurs soit dans la volonté de vivre l’instant présent et surtout d’envisager l’avenir… »Jeanne tiens toi bien, Suzanne arrive à bride abattue…marabout, bout de ficelle et selle de cheval ». Les initiés aux jeux de mots de Suze comprendront.
Pour la petit histoire, ou plutôt la très longue histoire de sa vie, la centenaire voit le jour le 14 juin 1923 à Caudéran en aquitaine. Elle découvre Gérardmer dans les années 50 lorsqu’elle épouse le docteur Chalais dont les moins de 65 ans ne peuvent pas se souvenir.
Divorcée, elle rencontre en 1957 Yves Vannier avec lequel elle aura son fils Joshua aujourd’hui musicien et créateur de musique de films documentaires. Mais le destin de Suzanne l’a ramène sur les bords du lac. Après le décès de son mari et par l’intermédiaire de son amie Odile Millot, elle rencontre André Litaize, veuf lui aussi, avec lequel elle vivra des jours heureux pendant une vingtaine d’années.
Depuis le décès de l’ancien notaire gérômois, Suzanne vit paisiblement en se remémorant une vie bien remplie, faite de rencontres, de découvertes, de balades à ski ou pedibus et très souvent accompagnée d’un de ses chiens.
Bon anniversaire Suzanne. Et si Jeanne perdait son titre…
0 commentaire