Récompense amplement méritée pour Jérôme et Mélanie Bouteloup qui ont reçu ce label mercredi soir à l’occasion d’une cérémonie ponctuée d’un apéritif dînatoire en présence du maire de Liézey, de nombreux élus de la CCGHV, des conseillers départementaux Élisabeth Klipfel et Thomas Gion, du sénateur Daniel Gremillet, du sous-préfet Jérôme Normand, ainsi que de Bastien Giraud, directeur à la Fédération Nationale des Bistrots de Pays.
Rappelons brièvement que le couple d’origine picarde a repris les rênes de l’établissement en septembre 2021 avec pour objectif de redynamiser les lieux en proposant des produits frais et locaux, en privilégiant les circuits courts et en mixant traditions culinaires du Nord, d’où Jérôme est originaire, et recettes typiques de la région. Une formule originale et un pari réussi qui les a incités à travailler sur l’obtention du label afin de franchir un nouveau cap. Pour cela, le couple a travaillé pendant un an afin de rentrer dans les standards du Bistrot de Pays et continuer à offrir plus que jamais une expérience authentique, conviviale et savoureuse au cœur des Vosges.
Le bistrot, candidat volontaire, après avoir validé les critères d’éligibilité, a bénéficié de l’aide de la Fédération Nationale des Bistrots de Pays dans le cadre du programme financé par l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires. Approvisionnement en circuits courts, optimisation de la carte, plan de communication de proximité, gestion… Des solutions concrètes ont pu être apportées sur ces thèmes avec bienveillance. L’ultime étape, la visite d’audit par un client-mystère, a validé les efforts fournis. La clientèle est au rendez-vous avec des clients déjà habitués et d’autres, conquis par l’accueil et l’excellente cuisine qui leur sont réservés.
Mélanie et Jérôme peuvent être fiers du travail accompli, jusqu’à présent, eux qui redonnent ses lettres de noblesse à un lieu emblématique, pour le plus grand plaisir du maire Damien Descoups qui a évoqué l’histoire du bâtiment. Histoire qui a débuté lors de la Première Guerre mondiale par une boulangerie épicerie tenue par Charles Méline, grand-père de Claude. Puis, en 1932, c’est « Chez Rodolphe », bistrot, restaurant et lieu de rencontre pour les fêtes de village ou les concours de quilles que les villageois et les voisins se réunissent. Après plusieurs propriétaires successifs, c’est en 1990 que la mairie se porte acquéreur sous l’impulsion du maire de l’époque, Claude Méline, et de Gilbert Poirot, président de la communauté de communes, qui avaient senti l’intérêt communautaire de ce lieu qui semble désormais avoir trouvé son rythme de croisière et retrouver sa place dans le paysage : « Le timbre d’une magnifique carte postale » pour reprendre les mots de Pascal Parmentelat, vice-président de l’AMR (association des maires ruraux).
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