Les élus gérômois se sont réunis vendredi soir dans le cadre du dernier conseil municipal de l’année civile 2024. Alors que les vacances de Noël approchent à grandes enjambées et que la neige se laisse désirer, l’un des points à l’ordre du jour appelait les conseillers et conseillères à voter un plan de départ volontaire des salariés de la Régie de Ski.
L’insuffisance chronique de neige entrainant une réduction importante du nombre de jours d’ouverture de la station et de ses recettes, il était devenu impératif de prendre des mesures fortes. Parmi ces mesures figurent la fermeture des remontées mécaniques du Pré Lynx ainsi que la réduction des effectifs des salariés permanents en supprimant 6 postes au niveau du personnel technique. Des propositions de reclassement au sein des services techniques de la commune ont ou vont être faites, et la possibilité de s’inscrire dans un plan de départ volontaire fait également partie des options. « Cela permet aux salariés de bénéficier de mesures particulières qui risquent d’être supprimées en janvier, il fallait donc rapidement le proposer à nos salariés », précise le maire de Gérardmer.
En plus des droits et indemnités habituelles, s’ajoute notamment la possibilité d’adhésion au contrat de sécurisation professionnelle (CSP), relayé en cas de besoin par le régime d’assurance-chômage. A l’heure actuelle, rappelons que la station comporte 14 salariés permanents. 3 salariés ont déjà fait appel au plan de départ volontaire et un quatrième pourrait bénéficier d’un reclassement. Concernant les trois départs, Stessy Speissmann Mozas a ajouté que le montant des indemnités que devra régler la commune, prime comprise, s’élève au total à 50 000 € (total pour les trois départs et non pour chaque salarié – NDLR).
Un point à l’ordre du jour qui a permis au groupe d’opposition Gérardmer Notre Perle de rebondir sur l’avenir de la station à l’occasion des questions diverses, par l’intermédiaire de Franck Lemaire : « Nous connaissons désormais le schéma d’exploitation du domaine de ski qui a été retenu pour l’hiver 2024/2025. Au-delà de cette échéance à court terme, quelles sont les réflexions en cours sur le devenir à moyen terme de notre station et avez-vous toujours l’intention d’organiser une réunion publique sur le sujet comme vous l’aviez annoncé ? » Le premier magistrat a rappelé que, concernant l’avenir de la station, il y avait un travail permanent des élus ainsi qu’en conseil d’exploitation ou encore en collaboration avec les socio-professionnels et autres acteurs locaux du tourisme. « Il y a un projet avec un privé qui est également en cours d’étude et je me suis à nouveau rapproché de certaines collectivités locales. (…) Nous allons attendre le bilan de la saison à venir pour savoir si le nouveau modèle mis en place est judicieux. Nous attendons également deux rapports importants : celui de la CRC, courant février, qui fournit une analyse complète sur la ville et qui sera cette année orienté sur l’économie touristique justement ; et celui de la direction régionale des Finances Publiques portant notamment sur la capacité de la ville à générer/trouver des recettes nouvelles. La station de ski figurera bien entendu dans cette étude » explique Stessy Speissmann Mozas. Deux études dont les résultats serviront également à orienter le budget de l’année à venir, établi vraisemblablement en mars prochain.
3 commentaires
Bourquin
On se moque de qui ….?
Reclassement dans les services techniques…ils ne sont pas assez nombreux ?
Ces dernières années certaines personnes sont parties avec des indemnités compensatoires alors qu’ils demissionnaient , j’avoue ne pas comprendre…
Cancrelas
Effectivement, s’il s’agit de l’ancienne DGS, on se situe plutôt dans des 200 000 € de parachute doré.
Raoul
ça rappelle l’histoire des municipaux des chevaliers du fiel !