Après un petit retard pris sur le calendrier initial, la communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges (CCGHV) a officialisé la signature du contrat de territoire “Eau et Climat” (CTEC) avec l’agence de l’eau Rhin-Meuse et les partenaires signataires que sont l’Office national des forêts (ONF), le conservatoire d’espaces naturels de Lorraine (CEN), ainsi que la fédération départementale de pêche et de protection des milieux aquatiques des Vosges.
C’est à la salle de l’Horloge que la signature a eu lieu en présence des représentants des organismes signataires ainsi que de Mme la préfète des Vosges et de M. le sous-préfet de Saint-Dié-des-Vosges. Antoine Planquette. Premier à prendre la parole en préambule de la signature, le président de la CCGHV Stessy Speissmann Mozas a rappelé brièvement que le contrat de territoire Eau et Climat «Ensemble, préservons notre ressource en eau et nos lacs » se concrétisera notamment par 35 actions retenues pour un montant de 17,6 millions d’euros, dont 9,3 millions d’euros d’aides de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse. Parmi les actions inscrites au contrat, la protection annuelle de 10 hectares de milieux naturels. C’est donc un engagement fort pris par les élus et l’ensemble des signataires, « une étape importante pour le territoire, (…) un défi important à relever avec l’État à vos côtés, (…) un nouveau chapitre pour les Vosges » a déclaré Valérie Michel-Moreaux, soucieuse de rassurer les représentants de la communauté de communes sur le soutien de l’État dans cette démarche « exemplaire » et ambitieuse.
Pour Xavier MORVAN, directeur général de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, principal financeur du projet, à travers cet engagement, la communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges montre sa volonté de concilier projets d’aménagement et résilience territoriale en mettant la ressource en eau au cœur de la réflexion. ressource qui conditionne bon nombre de nos activités. Le président du CEN Lorraine, Alain Salvi, structure qui se réjouit de participer à cette dynamique locale et concertée, a évoqué des enjeux forts qu’il faut en effet faire cohabiter : tourisme et écologie, avec comme point central de la réflexion : l’eau. L’eau, mais aussi la forêt, précisera la directrice de l’ONF Estelle Glattard. Deux entités qui sont intimement liées et dépendantes l’une de l’autre, la forêt qui tient sa place d’élément régulateur jouant notamment un rôle de tampon. Un point stratégique dans une logique de durabilité qu’il ne faut surtout pas négliger. Bref, c’est un travail d’équipe qui est lancé, auquel sera bien entendu associée la fédération de pêche, structure présidée par Michel Balay et qui se trouve souvent aux premières loges quand il s’agit d’eau du point de vue nature, environnement et loisirs.
L’accord qui va être scellé répond aux 8 enjeux suivants :
Gérer durablement les ressources en eau potable
Inventer le tourisme de demain .
Adapter la ville au changement climatique
Connaître l’état de santé des lacs et agir sur les causes de leur dégradation
Réduire les sources de pollution domestique
Lutter contre la pollution toxique accidentelle
Construire et faire vivre le projet de territoire
Soigner les milieux naturels pour préserver l’eau et la biodiversité
2 commentaires
Boischtié
18 millions d’euros !?!?!?
Fabuleux !
Pour inventer le tourisme de demain !
Heureusement qu’il y a des gens qui payent des impôts pour financer tout ça…
Désespoir et désolation…
Ben oui
Réduction des sources de pollution domestique. Vous savez combien cela va me coûter : 20 000 euros avec destruction du terrain aménagé et des plantes. Un e honte.! Tout de ma poche. Pas possible.