Les élus de la communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges se sont réunis ce mercredi soir en mairie de Gérardmer avec un ordre du jour marqué par les finances et les projets.
Finances tout d’abord avec deux comptes de gestion et des comptes administratifs approuvés à l’unanimité et sans remarques particulières par les édiles avant le débat d’orientation budgétaire ne soit lancé par le président Stessy Speissmann Mozas. Débat dont on retiendra entre autres que la CCGHV, comme de nombreuses collectivités, va devoir trouver de nouvelles ressources pour palier à la baisse des dotations de l’Etat qui semblent désormais quasi inévitable. Une réflexion dans ce sens est donc rapidement apparue incontournable, car comme l’a rappelé le vice-président Frédéric Thomas, contrairement à l’Etat, les comm’ comm’ sont tenues de présenter un budget à l’équilibre…
Ainsi, le président a annoncé que la CCGHV pouvait, à l’instar de certaines communes, s’inscrire dans un dispositif d’augmentation de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. La part communautaire passera ainsi de 2,67% à 3,11% pour 2024. Une augmentation « symbolique » mais dont la collectivité aurait tort de se priver sachant que « cela montre également notre volonté de favoriser les résidences principales » a ajouté Stessy Speissmann Mozas. bien entendu, d’autres pistes seront explorées et d’autres leviers exploités.
Autre point important abordé lors du DOB, la nouvelle tarification concernant le domaine de l’eau et de l’assainissement mise en place, comme annoncé précédemment, afin de tendre progressivement vers une harmonisation. Une décision qui a notamment été motivée « par la nécessité d’atteindre la tarif seuil fixé par l’agence de l’eau Rhin-Meuse pour l’attribution de ses aides financières, indispensables au vu de la somme que représentent les investissements 2024. Aussi, certaines communes ont vu augmenter le tarif des parts variables de l’eau et/ou de l’assainissement : ces augmentations sont le reflet de l’augmentation générale des coûts de fonctionnement, et des investissements les concernant directement. La procédure d’harmonisation tarifaire, imposée par la réglementation, ne pourra être engagée qu’à l’issue des études de schémas directeurs : la définition du tarif cible nécessite en effet de connaître les investissements nécessaires à long terme. Dans l’attente, les tarifs applicables en 2024 sont encore différents d’une commune à une autre » a précisé le président de la CCGV afin que les choses soient bien clair sur ce point.
2 commentaires
Jean-Paul Petit
Hé ben non, sur ce point du tarif de l’eau, les choses ne sont pas claires du tout. Je dirais même plus, on nage en eaux troubles.
Quelle commune verra sa taxe augmenter? Et de combien? Chez qui va-t-elle baisser? (oups, je plaisante)
La part communautaire de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, si je compte bien, augmente de 16,5%. Pas si dérisoire que ça.
Il ressort du débat, dit-on, qu’il va falloir trouver de nouvelles ressources pour compenser la baisse de la dotation de l’Etat. Bon, moi, quand mes ressources baissent, je fais des économies, je dépense moins et je me retrouve à l’équilibre. Sinon, je me fais asticoter par le banquier.
Est-ce qu’un jour nos politiciens et bureaucrates de tous bords abandonneront leurs vieux réflexes de toujours plus d’impôts pour adopter une gestion saine et équilibrée? Dépenser moins, c’est un gros mot?
Contre
Va t’on devoir payer l.eau plus chère pour satisfaire les besoins »touristiques » des nombreux spas et autres des résidences secondaires ?