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samedi 04 octobre

Stationnement payant à Gérardmer : les groupes d’opposition remettent en question la forme

Et accepte l'augure d'être associés à l'étude, tout en caressant l'espoir que la population gérômoise et le tissu associatif le soient aussi

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Reçus à leur demande par le maire de Gérardmer, les représentants des deux groupes d’opposition ont tenu à s’exprimer publiquement sur la question d’une mise en place éventuelle d’un stationnement payant dans certaines zones de la ville.

Dans ce dossier, un constat commun lie Gérardmer Solidaire et Gérardmer Notre Perle : celui de ne pas avoir été associés en amont à la réflexion qui a mené à cette initiative de la part du groupe majoritaire, avec de plus la sensation que le premier magistrat « met la charrue avant les bœufs » ; pour reprendre les mots d’André Jacquelin et Eric Defranould. « Nous avons appris qu’une commande était passée pour cinquante horodateurs, mais nous n’avons pas l’assurance de la gratuité pour les Gérômois. D’un point de vue démocratique, ça ne va pas non plus, même si M. le maire déclare que cela fait plusieurs années qu’ils réfléchissent à de nouvelles recettes. Nous n’avons pas été associés à la réflexion, notamment en ce qui concerne le stationnement payant, pas plus que les Gérômois, les clubs sportifs, les associations et les socioprofessionnels. Ce qui est doublement problématique, car je rappelle que le groupe majoritaire avait affirmé en début de mandat qu’un budget serait alloué à la démocratie participative, on en est loin… On ne sait pas exactement combien coûtera le dispositif au total, ni même ce que cela peut exactement rapporter. (…) 350 000 euros ont été inscrits au budget pour ce projet, mais qui va gérer le dispositif, comment et à quel prix une fois que ça sera mis en place ? Le maire annonce que ça pourrait rapporter environ un million d’euros par an, mais on ne sait pas vraiment sur quoi il se base, s’il y a eu une réelle étude… Nous ne sommes pas dogmatiques, mais souhaitons que tout soit remis à plat pour recommencer, et en associant un maximum de personnes », explique Eric Defranould.

Des propos que prolonge André Jacquelin : « Ce n’est pas une posture politique, mais c’est vrai que nous avons été tenus à l’écart. Nous ne remettons pas en cause la démarche d’un point de vue légal et nous considérons que c’est une piste à étudier. Nous (le groupe Gérardmer Notre Perle) l’avions d’ailleurs suggéré lors de notre campagne, et il y a quelques années dans les questions diverses d’un conseil municipal, mais on nous avait alors rétorqué que le coût était exorbitant. C’est une piste intéressante sur laquelle il faut travailler, mais avec tout le monde, via une enquête, une concertation. M. le Maire nous a proposé de travailler sur cette étude et nous avons accepté volontiers l’augure d’y participer. Le travail fourni sera un socle pour la prochaine équipe municipale, cela ne peut être que bénéfique. »  Pour conclure, Eric Defranould a également ajouté que son groupe Gérardmer Solidaire avait fait appel à une association spécialisée afin d’étudier la piste d’installation d’énergies renouvelables de type panneaux solaires pour un montant de 500 000 €, ceci afin d’estimer ce que cela pourrait rapporter à la commune…

Gérardmer notre perle

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