La cour d’assises des Vosges a rendu son verdict dans la nuit de vendredi à samedi, au terme de plusieurs jours d’audience marqués par l’émotion et l’horreur des faits. Quatre prévenus ont été condamnés à des peines de 5 à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir séquestré et torturé une femme à Liffol-le-Grand, dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2022.
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2022, la victime avait été battue, dénudée et humiliée au domicile de l’une des accusées, considérée comme l’instigatrice du drame. Selon l’enquête, cette dernière nourrissait un désir de vengeance à l’encontre de la victime, qu’elle soupçonnait d’avoir eu une relation avec son compagnon.
Pendant de longues heures, la jeune femme a été rouée de coups, menacée avec un couteau et brûlée à l’aide d’un briquet approché de son corps. Les faits, d’une violence extrême, avaient été filmés par leurs auteurs.
À l’issue des débats, la principale accusée a été condamnée à 12 ans de réclusion criminelle, tout comme l’homme impliqué, reconnu coupable notamment d’avoir porté un coup de pied au visage de la victime. Les deux autres participantes ont écopé respectivement de 6 et 5 ans de prison.
L’avocat général avait requis des peines comprises entre 7 et 15 ans de réclusion. Les jurés ont finalement écarté la qualification de viol, retenant uniquement les chefs de séquestration et de torture.
Un verdict qui met un terme à un dossier glaçant, symbole de la cruauté et de la spirale de violence qui peuvent naître sur fond de jalousie et de vengeance.
Quatre accusés jugés pour actes de torture et viol sur fond de jalousie et de marginalité
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