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Lors de sa dernière assemblée générale, qui s’est tenue ce samedi 12 octobre à Cornimont, l’association Oiseaux-Nature a publié une lettre ouverte adressée à la Préfète des Vosges, au Président du Parc des Ballons et au Directeur de la DREAL. L’association y exprime son opposition à la poursuite du projet de réintroduction du Grand Tétras dans les Vosges.
Les membres de l’association estiment que les opérations déjà engagées constituent un échec avéré et qu’elles menacent les espèces sauvages locales, notamment les prédateurs naturels du Grand Tétras. Ils soulignent que les conditions environnementales ayant entraîné la disparition de l’oiseau, comme le manque d’enneigement prolongé, continuent de s’aggraver.
Pour des raisons éthiques, Oiseaux-Nature dénonce également les perturbations subies par les oiseaux capturés en Scandinavie, transportés puis introduits dans un milieu jugé inhospitalier. L’association demande donc de mettre fin immédiatement à ce qu’elle considère comme un « gaspillage d’argent public, mené sans transparence et promis à l’échec. »
2 commentaires
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Tout à fait d’accord avec l’ensemble des arguments d’ON, au vu déjà du « gâchis » animal et financier pour la 1ère opération de réintroduction.
De plus, il est nécessaire de se rappeler que les oiseaux sont des êtres vivants, sensibles et que cette action de réintroduction semble ne les considérer que comme des « jouets » qu’on peut déplacer à son bon vouloir. La protection de la biodiversité (terme général et impersonnel) doit s’effacer devant la souffrance de l’animal délocalisé.
NATURE LLEMENT
Jusqu’où cette histoire va t elle aller? Jusqu’où la Préfecture pourra t elle soutenir cette ré introduction contre nature?
Jusqu’où l’absence d’écoute pourra t elle aller?
donnez des chiffres: combien ça coute, quel est le budget global ? Le Parc des Ballons qui ne sert pas à grand chose est soutenu, payé par les impôts de tout un chacun. réfléchissons deux minutes: si le Parc des Ballons n’existait pas, quelle serait la conséquence à court terme et à moyen terme ?
En conséquence de la réponse à cette questions, quelle économie ferait-on ?
de temps en temps, il faut se poser les questions fondamentales.