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samedi 23 novembre

Mirecourt – Suppression des TER : la colère monte

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Le président de la commission transports et déplacements de la nouvelle région, David Valence, est allé à la rencontre d’Yves Séjourné et des passagers du train de la Ligne 14, sur le quai de la gare de Mirecourt ce mercredi soir.

Une rencontre qui avait pour but de montrer le mécontentement quant à la suppression des TER. En effet, la SNCF a récemment alerté les services de la Région d’un manque de ressources en agents de conduite ce qui amène l’impossibilité à assurer l’intégralité des TER à compter du 3 avril 2016. Tout en rappelant qu’il s’agit d’un problème national, la SNCF explique cette situation par différents facteurs comme le taux de réussite à l’examen de conducteurs nettement plus faible que d’habitude, les inaptitudes de personnel liées notamment à la pyramide des âges. L’organisation interne est aussi mise en cause avec l’augmentation des travaux d’infrastructures qui nécessitent davantage de conducteurs pour réaliser les trains de travaux.

Les conséquences à compter d’avril sont hétérogènes au sein de la région: pas d’impact en Alsace avec aucune suppression de TER, 6 TER quotidiens non-assurés en Champagne Ardenne et 25 TER quotidiens supprimés en Lorraine.

Pour la Lorraine, au-delà du volume global des 25 trains, c’est surtout sa déclinaison territoriale qui créé localement des modifications structurelles de l’offre, au moment même du lancement du cadencement. A titre d’exemple, pour l’axe Nancy-Pont-St-Vincent-Contrexéville, 52% seulement de l’offre prévue sera mise en service sur la section sud (Pont-St-Vincent – Contrexéville). « Au regard de la sensibilité forte de cette liaison avec l’état de l’infrastructure, la présence forte de la CGT et d’une association de défense ainsi que de la dégradation importante du temps de parcours lors de substitutions routières, des réactions virulentes sont à attendre« , d’après David Valence.

« SNCF travaille sur les dessertes routières de substitution, mais au regard de la distance de certaines liaisons, le réseau régional va considérablement perdre en attractivité sur ces secteurs » ajoute David Valence.

A ce stade, ce déficit de ressources est acté par SNCF pour une période de 3 mois mais une mobilisation est mise en place afin d’obtenir de nouvelles affectations de conducteurs à compter de cet été.

 

A.J.

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