Pub
S'abonner à la newsletter
Pub

jeudi 04 juillet

Vittel – Dîner Littéraire avec Vincent Haegele

0 commentaire

0

Écouter cet article

L’Association « Plumes et Saveurs » et l’Hôtel-restaurant l’Orée du Bois vous proposent chaque mois, animés par l’écrivain-conférencier Gilles Laporte, des rendez-vous littéraires. Les auteurs invités sont toujours de grande qualité. Pour le mois de février, le rendez-vous est donné ce samedi 13 février.

Ce samedi est invité Vincent Haegele:

Ancien élève de l’Ecole des Chartes, historien, Vincent Haegele déchiffre l’écriture de Napoléon, ce qui n’est pas une mince affaire : elle ressemble plus à celle d’un médecin qu’à celle d’un instituteur. La Fondation Napoléon a eu recours à ses compétences en paléographie (étude des écritures anciennes) pour éplucher la correspondance de l’Empereur. Vincent Haegele, aujourd’hui directeur des bibliothèques de Compiègne, a ainsi planché sur les lettres échangées entre Napoléon 1er et son frère Joseph. Il en a déjà tiré une thèse et deux livres, l’un qui reprend la correspondance intégrale des deux hommes, l’autre intitulé Napoléon et Joseph Bonaparte, le pouvoir et l’ambition.

muratVincent Haegele n’en a pas fini avec le Premier Empire, puisqu’il vient de sortir un nouvel ouvrage d’histoire « Murat, la solitude du cavalier »

Cette nouvelle biographie de Joachim Murat, qui se lit comme un roman passionnant, témoigne de l’empathie que le chartiste Vincent Haegele confesse avoir éprouvée pour un personnage qui incarne le héros romantique à la destinée aussi glorieuse qu’éphémère. Pourquoi ce fils de paysan du Quercy a-t-il fini fusillé comme un misérable dans une bourgade du sud de l’Italie après avoir été général, maréchal, grand-duc, roi et… prince de l’Empire après son mariage avec la sœur de Napoléon ? Appuyé sur une solide documentation, le livre montre les fragilités d’un homme à la bravoure proverbiale, plus habile sur les champs de bataille que dans les salons où la diplomatie se doit de briller. Raconter le destin météorique de Murat, c’est aussi évoquer le faste des cours de Düsseldorf et de Naples, son goût des uniformes, la place occupée par Caroline Bonaparte dans sa vie, sans omettre l’exercice autoritaire du pouvoir que l’auteur caractérise par trois adjectifs : prévenant, sévère et omniscient. Le héros à la popularité fragile mais bruyante retrouve taille humaine sous la plume alerte et incisive de l’auteur. Une dernière fois avec lui, authentique cavalier du jeu d’échecs, la France aura tenté de s’implanter dans la botte italienne.

Vincent Haegele a tenu « à refaire le portrait de quelqu’un dans toutes ses nuances », trouver le juste milieu entre l’image de « bourrin de la politique » qui colle parfois au personnage et celle de « centaure magnifique » du cavalier qui avait pour devise « Dieu, la gloire et les dames. » « Il y a des failles dans cet homme qui écrivait de la poésie, lisait beaucoup, se confiait très peu », poursuit l’historien. Il prévient : « Ce n’est pas une biographie au sens classique du terme. » À travers Murat, il aborde le fonctionnement du Premier Empire et des thèmes « qui nous parlent encore aujourd’hui. » Et de prendre l’exemple de la religion et de la dette. « Ils étaient endettés jusqu’au cou à l’époque

Une soirée historique et passionnante !

L’Association « Plumes et Saveurs » et l’Hôtel-restaurant l’Orée du Bois vous proposent chaque mois, animés par l’écrivain-conférencier Gilles Laporte, des rendez-vous littéraires. Les auteurs invités sont toujours de grande qualité. Pour le mois de février, le rendez-vous est donné ce samedi 13 février.

Ce samedi est invité Vincent Haegele:

Ancien élève de l’Ecole des Chartes, historien, Vincent Haegele déchiffre l’écriture de Napoléon, ce qui n’est pas une mince affaire : elle ressemble plus à celle d’un médecin qu’à celle d’un instituteur. La Fondation Napoléon a eu recours à ses compétences en paléographie (étude des écritures anciennes) pour éplucher la correspondance de l’Empereur. Vincent Haegele, aujourd’hui directeur des bibliothèques de Compiègne, a ainsi planché sur les lettres échangées entre Napoléon 1er et son frère Joseph. Il en a déjà tiré une thèse et deux livres, l’un qui reprend la correspondance intégrale des deux hommes, l’autre intitulé Napoléon et Joseph Bonaparte, le pouvoir et l’ambition.

muratVincent Haegele n’en a pas fini avec le Premier Empire, puisqu’il vient de sortir un nouvel ouvrage d’histoire « Murat, la solitude du cavalier »

Cette nouvelle biographie de Joachim Murat, qui se lit comme un roman passionnant, témoigne de l’empathie que le chartiste Vincent Haegele confesse avoir éprouvée pour un personnage qui incarne le héros romantique à la destinée aussi glorieuse qu’éphémère. Pourquoi ce fils de paysan du Quercy a-t-il fini fusillé comme un misérable dans une bourgade du sud de l’Italie après avoir été général, maréchal, grand-duc, roi et… prince de l’Empire après son mariage avec la sœur de Napoléon ? Appuyé sur une solide documentation, le livre montre les fragilités d’un homme à la bravoure proverbiale, plus habile sur les champs de bataille que dans les salons où la diplomatie se doit de briller. Raconter le destin météorique de Murat, c’est aussi évoquer le faste des cours de Düsseldorf et de Naples, son goût des uniformes, la place occupée par Caroline Bonaparte dans sa vie, sans omettre l’exercice autoritaire du pouvoir que l’auteur caractérise par trois adjectifs : prévenant, sévère et omniscient. Le héros à la popularité fragile mais bruyante retrouve taille humaine sous la plume alerte et incisive de l’auteur. Une dernière fois avec lui, authentique cavalier du jeu d’échecs, la France aura tenté de s’implanter dans la botte italienne.

Vincent Haegele a tenu « à refaire le portrait de quelqu’un dans toutes ses nuances », trouver le juste milieu entre l’image de « bourrin de la politique » qui colle parfois au personnage et celle de « centaure magnifique » du cavalier qui avait pour devise « Dieu, la gloire et les dames. » « Il y a des failles dans cet homme qui écrivait de la poésie, lisait beaucoup, se confiait très peu », poursuit l’historien. Il prévient : « Ce n’est pas une biographie au sens classique du terme. » À travers Murat, il aborde le fonctionnement du Premier Empire et des thèmes « qui nous parlent encore aujourd’hui. » Et de prendre l’exemple de la religion et de la dette. « Ils étaient endettés jusqu’au cou à l’époque

Une soirée historique et passionnante !

0 commentaire

Laisser un commentaire