C’est incontestablement un des grands moments de l’été 2016. La Montée Historique du Ballon d’Alsace est la première du genre, mais on sait déjà qu’il y aura la foule des grands jours tout au long des 9 km d’ascension du mythique col Vosgien qui a vu, jusqu’au milieu des années 70, les meilleurs volants régionaux et français s’affronter sur l’asphalte départementale. La course de cote revit de ses cendres grâce à deux passionnés : Jean Pierre Munsch et Jean-Paul Hoepfner qui ont tout mis en œuvre afin de retrouver les pilotes et les véhicules qui ont fait rêver plusieurs générations de passionnés de sport automobile. Les temps ont bien changé, c’est aussi pour cette raison qu’un bain de jouvence fait grand bien à l’esprit…Et quand on connait les vertus de l’intellect sur le physique…un détour s’impose au pied du Ballon.
D’autant que les magiciens du week-end prochain ont réussi le tour de force d’aligner une centaine de pilotes dont deux seigneurs de la piste. » Le Pesca » Henri Pescarolo sera présent comme prévu mais également René Arnoux à bord d’une Ferrari F 488 en qualité d’ambassadeur de la marque au cheval cabré et surtout en tant qu’ancien pilote de F1 des années 70-80. Souvenons nous de la passe d’arme qui l’opposa au regretté Gilles Villeneuve lors du Grand prix de France 1979 qui se courait sur le circuit de Dijon-Prenois ( hé oui ! il y avait des grands prix dans l’hexagone ). Le duel reste définitivement mythique et forcément René Arnoux est au panthéon des pilotes Français même si sa carrière ne se résume pas à cela. René Arnoux c’est tout de même 7 victoires en Grands Prix, 22 podiums, 18 pole positions en 162 courses.
Bref, La Montée Historique du Ballon d’Alsace c’est pas de la « nioniotte »… Un terme d’autrefois, pour une course d’antan qui n’a cependant rien d’un ersatz de slalom à la noix des années 70. Les bolides vont débouler comme au bon vieux temps où la course automobile signifiait conduire à 200 à l’heure sur les départementales. Lorsque la pollution n’existait pas et le cancer du fumeur également. Quand Marlboro et Gitane ou encore Johnny Walker et consort sponsorisaient les F1 qui gagnaient aux quatre coins du monde. Alors forcément, avec cet afflux d’adrénaline nostalgique, un détour s’impose du coté de Saint-Maurice sur Moselle. En fermant les yeux et avec un peu d’imagination, on pourrait même apercevoir Steve McQuen « hym self » à bord de sa Ford Mustang GT 390 Fastback (V8 de 320 chevaux d’origine) sortie en droite ligne du film Bullitt ou enclencher la première de sa Porsche sur la ligne de départ du long métrage Le Man….et pour faire cirer ses gommes au tomber de drapeau de la montée du ballon.
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