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samedi 21 septembre

Mirecourt – Au fil d’un conseil municipal automnal

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L’ordre du jour du conseil municipal a débuté sur l’information de la démission de deux conseillères municipales. Par courrier en date du 14 septembre dernier (lire notre article ici), Pascale Dubuc et Corinne Somny ont pris la décision de démissionner de leur place au conseil municipal. Yves Séjourné, le premier magistrat, a dans un premier temps lu les lettres à toute l’assemblée présente, avant de s’exprimer sur ces démissions. « Dans ce courrier de démission, je perçois de la frustration, de la rancœur et de la désinformation. Tout d’abord, mes propos respecteront l’engagement qui a été le nôtre depuis trois ans, de respecter nos adversaires politiques quels que soient leurs propos et de renoncer à toute polémique.« 

L’édile a poursuivi ses explications en rappelant « que concernant la gouvernance, la minorité est représentée dans chaque commission par au moins un conseiller. Sur le point du déclin économique et commercial de notre ville, je rappellerai que je n’ai pas souvenir d’avoir vu autant de projets d’investissements privés et publics se multiplier sur notre territoire. Plus de trente millions d’euros seront investis lors des prochains mois. Des investisseurs ont donc confiance dans l’avenir de notre territoire. Nous avons accru nos efforts en matière de politique culturelle, nous avons réouvert la maison de la Dentelle et conforté l’atelier de Lutherie. » Enfin, le maire a rappelé que concernant les écoles, « nous sommes victimes de la chute des effectifs, ce qui nous oblige à mener une large réflexion sur les écoles primaires.« 

L’école Joseph Bey fermée en 2017 ?

Une réflexion sur les écoles qui a fait l’objet d’une question diverse à la fin du conseil municipal, de la part de Patrice Jamis, élu de l’opposition, « Des inquiétudes sont présentes sur l’école Joseph Bey, une fermeture est-elle prévue pour 2017 ?« 

Danièle Chiaravalli, adjointe à l’éducation, résume la situation actuelle à Mirecourt. « Il y a 408 élèves dans les écoles, mais une forte proportion de CM2 qui entrera au collège l’an prochain, et de grande section. De plus, ce n’est pas une fermeture, mais une délocalisation. Nous sommes conscients de cette baisse significative d’effectifs et nous devons y réfléchir avant, anticiper les choses. » Explications, auxquelles, Yves Séjourné ajoute « Ce n’était pas notre volonté de regrouper aussi rapidement les écoles. C’est une réflexion qui a été menée, sur plusieurs années certes, mais nous n’allons pas prendre le risque de perdre des sections de formation, dû au manque de capacité d’accueil en internat.« 

En effet, les formations du Lycée agricole et forestier connaissent un fort engouement, avec plus de 420 lycéens et 250 inscrits au CFPPA. « La Région serait partante pour investir afin d’agrandir la capacité d’accueil et les locaux de l’école Joseph Bey, ont effectivement, fait l’objet d’une visite pour cet agrandissement » explique Yves Séjourné. L’adjointe à l’éducation poursuit en expliquant que « quatorze classes sont présentes dans la ville actuellement et notre réflexion se porte sur le regroupement de ces 14 classes à l’école Brahy. » Une réponse qui ne persuade pas Patrice Jamis, « Il n’y aura plus d’écoles sur le haut de la ville, cette fermeture inquiète beaucoup de parents d’élèves. Je serai le premier à me battre contre cette décision.« 

Implantation d’un centre social

L’avenir d’une autre école mirecurtienne était à l’ordre du jour, celui de l’école des Bassins. En effet, à la fin de cette année scolaire, les locaux de l’école maternelle des Bassins seront rendus vacants de par la restructuration de la carte scolaire communale. Ces locaux accueilleront donc le centre social L’Arboré-Sens. « Déjà initié sur le territoire par la Fédération des Foyers Ruraux des Vosges, avec les communes et associations d’Ambacourt, Juvaincourt, Mazirot, Poussay, Puzieux, Ramecourt et Villers, ce projet pourrait ouvrir ces prestations aux Mirecurtiens  » note Françoise Vidal, adjointe chargée de la solidarité et ajoute que « ce projet ne remplacera pas le travail effectué par la Maison ressources des Pampres. Un centre social peut coordonner, fédérer et accompagner des associations, c’est également un liant, une plus-value auprès de la population. » L’Arboré-Sens est un centre social multi-sites et ce sont les Foyers Ruraux des Vosges qui en ont la gérance.

A.J.

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