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samedi 21 septembre

Une mobilisation est lancée pour la sauvegarde des trains sur la ligne 14

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Image d’illustration.

La nouvelle est tombée en milieu de semaine dernière par la direction régionale de la SNCF, d’ici le 19 décembre, de grands changements seront à prévoir sur la ligne 14 Nancy-Merrey. En effet, à partir de cette date, les trains ne circuleront plus sur cette ligne, de Pont-Saint-Vincent à Culmont-Chalindrey. Il faudra donc compter un trajet de deux heures en bus, alors qu’en voiture, une heure seulement est nécessaire.

Une décision « scandaleuse, incompréhensible et inacceptable » pour Jean-Jacques Gaultier, maire de Vittel, qui s’explique dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux. En effet, avec l’arrêt de la desserte ferroviaire, les deux cités thermales que sont Contrexéville et Vittel sont directement impactées. « L’attractivité d’un territoire est indissociable de l’accessibilité et cette accessibilité n’est pas compatible avec ce désert ferroviaire qu’on nous propose, voir qu’on nous impose. » explique le premier magistrat vittellois.

Après l’annonce de l’arrêt des trains, Jean-Jacques Gaultier a pris la décision de contacter le président de la SNCF, Guillaume Pepy. Ce lundi, l’élu s’est entretenu avec Patrick Jeantet, président de SNCF Réseau et avec Marc Bizien, directeur territorial SNCF pour le Grand-Est afin de demander un retour des trains dès le 19 décembre, ainsi qu’une mise en place de réunions pour la programmation des travaux.

L’Association de Défense de la ligne ferroviaire Nancy-Merrey a, quant à elle, participé au groupe de travail technique (GT) qui s’est déroulé le 3 novembre dernier. Cette réunion portait sur l’évolution à court terme de la desserte de la ligne 14. « La seule proposition qui nous a été communiquée, est une grille de dessertes par autocars, actant de fait la fin de l’exploitation ferroviaire sur la ligne 14. Les travaux pour la levée du ralentissement n’étant programmés ni pour 2017, ni pour plus tard. » S’insurge les membres de l’ADLF. La délégation de l’association, représentée par Pascal Lopez, Stéphane Busolini, Jean-Christophe Reuter, maire de Vaudémont et Jean-Louis Césard, a quitté la réunion, en précisant « qu’il était hors de question de cautionner cette proposition. »

Dans une lettre adressée à Guillaume Pepy, président de la SNCF, le député Christian Franqueville expose le fait que « la direction régionale de la SNCF a indiqué que l’état des infrastructures entre Xeuilly et Mirecourt nécessitait des travaux afin de garantir la circulation des circulations. » En effet, cette partie de la ligne ferroviaire est la plus endommagée. « Ces travaux généreraient un coût d’environ 450 000€ » note le député, « fragiliser la ligne 14, c’est mettre à mal le tissu économique d’un territoire qui a besoin de cette liaison pour vivre et prospérer.« 

Une question est en suspend aussi du côté des lycéens. En effet, de nombreux élèves résidant à Contrexéville, Vittel ou encore Hymont, se rendent chaque jour au lycée à Mirecourt en train.

Les usagers et défenseurs de la ligne ainsi que les élus de l’Ouest Vosgien, sont manifestement décidés à tout mettre en œuvre pour la sauvegarde de cette ligne 14.

A.J.

ADLF

Ligne 14

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