La vie devrait être une grande histoire d’amour vécue au quotidien dans les foyers, dans les entreprises, dans tous les lieux de rencontres qui créent le tissu social. C’est une des constances imaginées par le PDG de Garnier-Thiébaut, Paul de Monclos qui a fait de son journalier une passion. Pour sa famille, pour le linge de maison, pour ses collaborateurs, pour la nature qu’il côtoie dès que le temps lui permet en s’échappant loin du tumulte des affaires. Ce que l’on sait moins du dirigeant c’est son amour pour les abeilles, pour l’apiculture qu’il a pratiqué dans une autre vie. Certes en amateur, mais forcément les « bee sound » dixit nos meilleurs amis anglais, lui reviennent fréquemment aux oreilles tels des acouphènes agréables…un véritable paradoxe. Les ouvrières devaient naturellement butiner pour Garnier-Thibaut, c’est aujourd’hui chose faites en témoigne la dizaine de ruches installée sur le site d’ennoblissement de la Corbeline à Granges-sur-Vologne.
« Là même où nous avons consenti depuis plusieurs années de gros investissements sur le traitement des eaux usées, sur le transformation des énergies « confie Paul de Monclos » l’abeille est le plus beau symbole qui soit dans notre lutte en faveur de l’environnement. Elle fabrique du beau, du bon, en maintenant l’équilibre de la nature. Elle symbolise également le renouveau, l’avenir. J’ai toujours souhaité une entreprise insérée dans son milieu naturel. Garnier-Thiébaut est acteur de la vie locale et nous devons transmettre ce message en direction du grand public mais aussi en interne. Le travail de l’abeille est une formidable allégorie, elle est fragile, bosseuse confirmant que l’on dépend tous les uns des autres pour fabriquer de beaux produits »
En ce qui concerne la maitrise de la collecte du miel mais aussi de l’entretien des ruches, Paul de Monclos a confié son » bébé » à un spécialiste en la personne de Jean-Marie Georges, l’apiculteur vosgien de son état. Les abris sont installés contre un mur de l’usine ( à l’est au soleil levant) depuis juin dernier et la récolte, malgré des conditions atmosphériques peu favorables, a permis de recueillir pas moins de 75 kg de miel de forêt, un mixte entre sapin et fleurs butinées dans l’environnement direct de la Corbeline.
Aujourd’hui, les pots de miel de 500 gr trônent au cœur des magasins de vente et sont distribués au prix de 10 €. Le butin est dérisoire mais la symbolique est tellement forte que le miel et les abeilles pourraient et devraient rentrer dans le quotidien de l’entreprise. D’abord parce que l’argent récolté soutient la filière apicole locale mais surtout parce qu’un véritable label est né. Paul de Monclos est bien décidé à créer un produit spécifique »un nid d’abeille » qui pourrait s’appeler « Bizzz Beee » le premier « Texmiel de Garnier-Thibaut. Le fabricant vosgien part en lune de miel, par amour du beau linge de maison ! Wait and see !
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