La mairie subira un lifting dans le cadre de l’accessibilité programmée.
Pour le premier conseil municipal de l’année, les élus ont débattu sur les orientations budgétaires de la ville pour 2017, « le plat de résistance du conseil municipal » déclare le maire, Jean-Jacques Gaultier en début d’assemblée
Ce dernier n’a pas manqué de rappeler que « ce débat ne donne pas lieu à décision, l’exécutif restant entièrement libre des suites à réserver au déroulement de la préparation du budget. » Le débat d’orientation générale du budget constitue la première étape du cycle budgétaire. En préambule au débat, le maire a expliqué à l’assemblée que l’année sera rythmée par de grands évènements, avec le passage du Tour de France, les Championnats de tir à l’arc et les 60 ans de jumelage Franco-allemand.
Malgré un contexte économique national difficile, le premier magistrat a réaffirmé sa volonté de ne pas augmenter les taux d’imposition. Pour cette nouvelle année, quatre objectifs ont été fixés : tenir les engagements de campagne, maitriser les dépenses de fonctionnement, maintenir les taux d’imposition et poursuivre le désendettement de la ville, avec un seul emprunt de 500 000€ prévu, en vue du maintien de la ligne 14.
4,9 millions d’euros d’investissements
Du côté des investissements, plusieurs projets sont au programme. Au total, 4,9 millions d’euros sont consacrés aux différents projets urbains, jeunesse, sportifs et touristiques. Dans les projets urbains, on retrouve la rénovation du Haut de Fol, le remplacement de l’éclairage public (1 000 points lumineux sont concernés) et le lancement de l’accessibilité programmée (avec au premier semestre, le lancement des travaux à l’hôtel de ville, du centre des impôts et du CPO). La jeunesse vittelloise est aussi au cœur des projets d’investissements, avec la création d’un centre de loisirs pour adolescents, qui pourrait être implanté à la place de l’ancienne bibliothèque, au-dessus du Terminus. Le projet numérique dans les écoles sera mis en place et des travaux seront réalisés dans les écoles.
De gros travaux de rénovation seront aussi lancés au centre technique municipal. « Les installations sont vétustes, ne répondent plus aux normes et certains bâtiment n’ont pas été rénovés depuis plus de 35 ans. » Explique le maire.
« L’année 2017 sera celle du bien vivre ensemble à Vittel, avec la rénovation du parcours de santé. » Explique en conclusion, Franck Perry le premier adjoint aux finances. Le parc de la bienfaisante et son aire de jeux subiront eux-aussi, une cure de jouvence.
Après cette présentation, le débat est lancé. Guillaume Godey, conseiller municipal de l’opposition reconnait quelques bons points pour ces orientations budgétaires, mais affirme que pour lui, « les orientations proposées ne sont pas visionnaires et ne sont pas en lien avec une ville dynamique. Pour moi, il manque de projets structurants. » Bernard Noviant explique à son tour « le débat d’orientation budgétaire de cette année ne me convient pas plus que celui de l’année dernière.«
Développement économique et urbanisme
Outre ce débat budgétaire, les élus ont voté sept autres points inscrits à l’ordre du jour. L’un d’entre eux concerne le développement économique de la ville, avec la cession de parcelles de terrains au lieu-dit « Quartier Poincaré » en vue de la création d’un funérarium. En effet, depuis plusieurs années la ville a mis en vente des parcelles situées rue Clémenceau, d’une contenance totale de 1 132m². Loïc Philippe, gérant de la SCI Hestia souhaite en faire l’acquisition pour y réaliser son projet de funérarium, avec magasin et deux salons funéraires. Le projet, représentant un investissement de 200 000€, devrait voir le jour en octobre 2017, avec des travaux débutant dès avril. Les élus se sont positionnés favorablement pour cette cession.
Le conseil a également voté, hormis une abstention, contre le transfert de la compétence en matière de PLU à la communauté de communes. La loi ALUR prévoit le transfert automatique de cette compétence à la ComCom, sauf opposition d’au moins 25% des communes représentant au moins 20% de la population. Pour le maire, « il apparait inopportun de transférer cette compétence, qui permet aux communes de déterminer librement l’organisation de leur cadre de vie. »
A.J.
0 commentaire