CRESUS Vosges est une association dont la mission est d’accueillir, écouter, analyser, dresser un bilan financier ou encore veiller à ce qu’un dossier de surendettement soit complet, et ce en apportant dans le même temps un soutien sans faille aux personnes en situation financière délicate.
Tout au long de l’année, l’association se multiplie sur les terrains à travers tout le département des Vosges, en étant présente à Saint-Dié-des-Vosges ainsi qu’à Neufchâteau, Mirecourt, Cornimont et Darney. « Notre activité s’articule autour de 3 domaines complémentaires. Respectivement le surendettement, au travers de l’aide à la constitution du dossier et l’accompagnement personnalisé tout au long de la procédure. Le micro-crédit, au travers de l’analyse financière, la constitution du dossier et le suivi du prêt jusqu’à son remboursement total. La prévention et la formation et la formation à la gestion budgétaire, au travers du Point Conseil Budget et de l’animation du jeu « dilemme » » détaille la présidente Chantal Benoît, en guise de préambule de l’assemblée générale annuelle de la Chambre Régionale du Surendettement Social – CRESUS – Vosges, qui s’est tenue hier jeudi à Saint-Dié-des-Vosges.
Pour l’association, l’année 2016 aura ainsi été marquée par l’ouverture de 437 dossiers de surendettement, contre 411 l’année précédente. Toujours en 2016, les bénévoles de CRESUS Vosges ont assuré quelques 820 rendez-vous et 240 dossiers ont été déposés à la Banque de France, soit une augmentation de 9% par apport à 2015, sachant que les crédits à la consommation étant la principale source du surendettement – à hauteur de 56% – devant les charges courantes, les découverts bancaires, les loyers impayés, la perte d’emploi ou encore l’accession à la propriété. « CRESUS Vosges est plateforme microcrédit depuis janvier 2015. En 2016, nous avons ouvert 268 dossiers de microcrédit, un chiffre stable par rapport à 2015. 115 de ces dossiers ont été déposés auprès de nos partenaires « Parcours Confiance », la Banque Postale et la Société Générale, ce qui représente une progression de 10%. a principale demande reste l’achat d’un véhicule, pour 71% des cas. 79 dossiers ont été acceptés en 2016, contre 40 en 2015, pour un montant total de 180 555 euros. Les principaux motifs de refus sont un reste à vivre insuffisant, la présence de nombreux incidents sur le compte bancaire ou des fichages nombreux » explique Chantal Benoît.
J.J.
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