La spiruline est produite à Rancourt dans l’ouest-vosgien et est récoltée cette semaine. Où en est le GAEC après presqu’un an et demi d’activité ?
L’idée
Le GAEC Méthagri composé de 8 associés est à l’origine une exploitation laitière avec un troupeau de vaches allaitantes. Elle produit des céréales et engraisse des bovins. Bien connu dans le cadre de la méthanisation avec un contrat de 15 ans avec EDF (déjà 3 annéess sont écoulées) alimentant 350 foyers en électricité, l’exploitation de Rancourt a eu une idée pour valoriser la chaleur inhérente à sa production. Eurêka ! Après une prise d’information, le GAEC saisit l’opportunité de produire de la spiruline, produit naturel sous une serre chauffée grâce à ses tuyaux reliés aux cuves de méthanisation. A l’origine, la spiruline vient d’Amérique du Sud, d’Afrique ou d’Asie. « Le marché englobe entre 400 et 500 tonnes de consommation par an dans le pays et la France en produit seulement 50 tonnes » précise Stéphane Lanterne qui a un associé et a embauché une salariée pour mener à bien le projet.
La production
Il existe 200 producteurs en France et la récolte se déroule de avril à septembre en la pompant dans le bassin. Ce dernier contient 16 cm d’eau chauffée entre 28 et 35 degrés sous serre. C’est son milieu de culture et la spiruline va automatiquement chercher la lumière. Elle contient entre 40 et 60% de protéines et des vitamines B et E. Il y a du Bcarthène, du calcium, du fer…bref tous les nutriments essentiels à la bonne récupération après un effort ou une longue journée harassante au travail.
Quand la spiruline n’a plus de place dans son élément, elle ne se multiplie quasiment plus. On la récolte au moyen d’un filtre à 35 microns et on l’égoute. Cela donne une espèce de confiture et par quantité de 10 millilitres, on l’a dispose dans une valise et on l’a compresse pour l’amener à 25% de matière sèche. Cela donne une sorte de pate à modeler. La galette est placée dans un poussoir et il en ressort des micro fils de 1,5 millimètres de diamètre.
La distribution
Où trouver le produit fini spiruline dans les Vosges ? Au delà du site internet de spirul’in Vosges et de le page facebook, les points de vente réels sont nombreux et vont se développer dans le département. Dans les magasins de vente directe comme Olulo bien être à Viitel, la Revoyotte aux Forges, Bio Vosges à Mirecourt ou encore l’escale campagnarde à Jeuxey. Pour ceux qui se trouvent dans le secteur de Remiremont, il existe un point de vente au Val d’Ajol à l’épicerie Poulain, au Super U Pouxeux. Dans les Hautes-Vosges, le magasin NS Fleurs de Laval-sur-Vologne dispose également du produit. On espère mettre à disposition la spiruline dans une moyenne surface de Gérardmer indique l’entrepreneur qui ne compte plus ses heures de travail avec ses différentes activités. Un sachet de 100 grammes coûte entre 15 et 19euros suivant les modes de distribution.
La communication
On vise tout public ». Outre les réseaux sociaux ; l’entreprise active, a tenu à associer quelques sportifs vosgiens à son produit. Les sportifs constituent une cible privilégiée dans la récupération. Ainsi le cycliste Julien Pierrat, ex champion de Lorraine représente la marque sur sa page facebook. Récemment, Stéphane Brogniart a été approché avec succès. L’ultra-traileur réalise des longues distances et sa notoriété est grandissante (jusquà 250 000 vues sur certaines vidéos Youtube). En attestent ses défis de la traversée des Vosges en 2016 et la future traversée du massif du Jura cet été 2017. Aussi, la spiruline est distribuée à l’occasion des épreuves sportives. Ainsi, Félix Bour, champion de Lorraine et parmi les meilleurs Français en cross (podium Charmes) ou encore à l’incontournable spinalien Mohamed Moussaoui vainqueur trail des terroirs vosgiens ont reçu leur sachet pour tester le produit. A vous de juger !
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