Environ 300 manifestants ont répondu à l’appel intersyndical de la CGT et de la CFDT, ainsi qu’à celui de l’UNAFAM et se sont rassemblés ce mardi après-midi en centre-ville de Mirecourt. Le cortège a défilé dans les rues de la cité des luthiers afin de dénoncer la fermeture programmée de plusieurs unités de soin intra-hospitalières.
Cette fermeture interviendrait dans le cadre du projet d’adaptation de l’offre de soins. Avec ce projet, l’hôpital subirait un deuxième plan de retour à l’équilibre de deux millions d’euros d’économies, ce qui impacterait directement le nombre de postes et de lits dans le centre hospitalier. « Ce plan est une mort proclamée du système de soins en psychiatrie, avec une diminution drastique des effectifs prévue qui impacterait la qualité et l’offre de soins. » Affirme Bruno Hubert de la CGT.
La manifestation dénonçait également l’absence de gouvernance du CH Ravenel, mais également la sauvegarde du bassin de vie de Mirecourt, qui serait directement impacté par cette baisse des effectifs.
Une délégation devait être reçue par le maire de la ville, Yves Séjourné, également président du conseil de surveillance de l’hôpital psychiatrique de Ravenel.
A.J.
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