En cette période estivale, Voies navigables de France (VNF) tient à rappeler que la baignade, dans les canaux et les rivières domaniales et leurs dépendances, est strictement interdite pour des raisons de sécurité.
Les dangers et risques de noyade sont réels et souvent méconnus, notamment en raison de la navigation fluviale, des courants et de la manœuvre des ouvrages (barrages, écluses, etc.) pouvant générer des mouvements d’eau importants et créer des courants très forts.
Chaque année, en période estivale, cette interdiction n’est malheureusement pas respectée, le plus souvent par méconnaissance des textes et des dangers encourus.
Un risque d’hydrocution
Les risques de noyade sont pourtant bien réels, notamment en raison d’une mauvaise visibilité sous l’eau (limitée à quelques centimètres), qui rend le sauvetage d’un baigneur en immersion, difficile voire impossible.
Le risque d’hydrocution est également élevé à cause des variations importantes de température liées aux courants et aux changements de débit.
un risque de contamination par des maladies
Dans ces eaux dédiées à la faune sauvage, un risque de contamination par des maladies, telles que la leptospirose (maladie véhiculée par les urines des rongeurs et pouvant être mortelle), reste toujours possible.
VNF rappelle également qu’il est strictement interdit de se baigner en amont et en aval des écluses en raison des manœuvres effectuées sur ces ouvrages.
Chutes mortelles du haut des ponts
Il en va de même pour les sauts depuis les ponts qui exposent les nageurs aux risques de chutes mortelles sur des blocs de béton, de pieux métalliques, de roches…, la profondeur de nos canaux et rivières restant limitée.
Enfin, les voies d’eau étant d’abord dédiées à la navigation fluviale, le risque de se faire heurter par les bateaux y est élevé.
Certaines zones et plans d’eau (hors domaine géré par VNF) peuvent être autorisées à la baignade ; VNF recommande aux usagers de se rapprocher des communes pour les identifier.
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